Les physalis sont un véritable atout dans les jardins, sur les balcons et les terrasses. Leurs fleurs plutôt modestes évoluent en sorte de lampions lumineux orange qui apparaissent en grand nombre en été et à l’automne. Les fruits, de petites baies aromatiques et bonnes pour la santé, arrivent à maturité à l’intérieur. On pourrait supposer que les coquerets du Pérou, comme on les appelle également, ont besoin d’un climat tropical ou tout au moins plus chaud pour prospérer. Certes, ils sont originaires d’Amérique du Sud, mais peuvent néanmoins être cultivés sous nos latitudes. Dans les instructions de culture Lubera®, nous avons compilé à votre attention ce qu’il faut savoir si vous souhaitez acheter et planter des coquerets du Pérou.
Sommaire
- Planter des coquerets du Pérou/physalis - culture annuelle ou vivace ?
- Les variétés de physalis les plus plébiscitées sur la boutique Lubera®
- Planter des physalis - Emplacement
- Sol
- Planter des physalis en bac
- À quoi faut-il faire attention ?
- Planter ou semer des physalis ?
- Semis
- Planter des physalis
- Entretien des coquerets du Pérou en pleine terre
- Arrosage
- Fertiliser les physalis ?
- Les feuilles du physalis jaunissent - que faire ?
- Tailler et épamprer
- Ravageurs et maladies
- Récolte du physalis
- Période
- Voici comment reconnaître des physalis mûrs
- Utilisation
- Goût
- Stockage et conservation
- Bien hiverner les coquerets du Pérou
- Le physalis est si bon la santé
- Différence entre physalis et alkékenge
Planter des coquerets du Pérou/physalis - culture annuelle ou vivace ?
En principe le physalis n’est censé être cultivé que pendant un an – c’est du moins le cas pour le coqueret du Pérou. C’est ce qui se pratique communément, car cette plante décorative n’est pas rustique en pleine terre à la différence d’autres espèces de physalis. Or, le jardinier amateur rechigne à se séparer de sa plante au seul motif que l’automne est arrivé. C’est bien compréhensible, nous avons passé tant de mois ensemble… Bonne nouvelle pour ceux qui se sont épris de ces coquerets du Pérou, la culture vivace est également possible. Il suffit de le cultiver en bac, ce qu’il supporte très bien.
Les variétés de physalis les plus plébiscitées sur la boutique Lubera®
En plus des coquerets du Pérou classiques, nous avons pour vous d’autres merveilleuses variétés de physalis comestibles, qui n’attendent que vos égards de jardinier :
- Physalis ixocarpa «Purple de Milpa», mais aussi connue comme «Tomatillo Purple die Milpa» est une plante particulièrement robuste et vigoureuse qui présente en outre une particularité, à savoir que ses enveloppes en forme de ballon sont violettes. Les fruits prennent également une couleur violette dès que ces enveloppes s’ouvrent.
- La cerise de terre Physalis pruinosa, aux fruits de couleur jaune clair, de la taille d’une cerise qui ont le goût de l’ananas. Comme cette exclusivité à lampions clairs a une stature délicate, elle doit obligatoirement être tuteurée.
- Physalis pruinosa Coqueret du Pérou «Biscuit», volontiers désigné comme bonsaï biscuit. La raison en est simple : les plantes ne mesurent pas plus de 50 cm, ce qui n’influe aucunement sur leur rendement. Les fruits sont certes plus petits que les autres coquerets du Pérou, mais ils sont plus nombreux. Lorsqu’ils sont mûrs, ils tombent tout simplement au sol, ce qui facilite grandement la récolte.
Planter des physalis - Emplacement
Même si le physalis s’est établi depuis des décennies dans nos contrées, son c½ur bat toujours pour sa patrie d’origine et la chaleur de celle-ci, dont il a besoin à son emplacement. Il doit donc être ensoleillé et chaud, mais aussi un peu à l’abri du vent. Certes, les groseilles du Cap (son autre nom) ne sont pas douillettes en matière de courants d’air, mais certaines variétés sont néanmoins très fragiles. Une forte bourrasque pourrait les renverser très facilement, briser les tiges ou arracher les calices…
Photo : Le coqueret du Pérou (Big) Little Buddha provoque les ravissements de tout jardinier qui voit et déguste pour la première fois ces grosses baies inconnues.
Sol
Les physalis n’ont absolument aucune exigence en matière de sol, ils prospèrent quasiment partout. Les substrats fraîchement fertilisés ne leur conviennent toutefois pas. Ils pourraient certes s’y plaire, mais au détriment d’une croissance végétative. La mise à fleurs et à fruits serait ici bien trop courte, ce qui n’est pas forcément dans l’intérêt des jardiniers amateurs. Il est donc impératif d’éviter un taux de nutriments trop élevé.
Planter des physalis en bac
Aussi belle et extraordinaire que soit la groseille du Cap, elle n’en a pas moins un inconvénient : son absence de rusticité. Dans sa patrie d’origine, elle n’est jamais exposée à des températures proches de zéro, voire négatives, de sorte que, par nature, elle ne résiste pas au froid. Sous nos latitudes, une culture en hiver en plein air signerait sans détour leur arrêt de mort. Pourtant, il existe une méthode imparable pour faire passer la saison froide à ces plantes décoratives en toute sécurité : la culture en bac. Cela facilite les allers-retours à l’extérieur et les coquerets du Pérou sont toujours au meilleur emplacement.
À quoi faut-il faire attention ?
Le choix du bon contenant constitue l’alpha et l’oméga de la culture des physalis en bac. Celui-ci doit être d’au moins 50 cm de profondeur pour un diamètre de 30 cm, être de plus doté de trous de drainage permettant d’évacuer l’excédent d’eau. Il est judicieux d’utiliser un drainage en pierres ou en argile expansée. Posez un non-tissé perméable à l’eau et à l’air par-dessus ce drain. Puis remplissez le bac d’un terreau de qualité, comme le terreau fertile n°1 Lubera®. Si vous le souhaitez, vous pouvez enrichir d’un peu de sable ou de gravier pour augmenter la perméabilité.
Si l’on contemple un physalis, son port délicat nous saute tout de suite aux yeux. C’est la raison pour laquelle la plante peut facilement être renversée par le vent et, dans le pire des cas, se rompre. Il faut donc la tuteurer à titre de précaution. Un support de croissance peut s’avérer déjà utile, toutefois il est plus judicieux d’utiliser un petit treillis ou plusieurs bambous autour du bord du pot.
Les groseilles du Cap ont un très fort besoin hydrique, surtout pendant la floraison. Pour y répondre, procédez à des arrosages réguliers en évitant impérativement toute humidité stagnante. Il est préférable d’arroser le matin et d’évacuer l’eau contenue dans la soucoupe au bout d’une heure, au risque non négligeable de formation d’humidité stagnante.
Bien que les besoins nutritifs des coquerets du Pérou soient très limités, il faut quand même les fertiliser un peu lorsqu’ils sont cultivés en bac, surtout s’il s’agit d’une culture vivace. Au printemps, incorporez au substrat de la corne broyée ou du compost ou faites un apport limité d’engrais longue durée, par ex. l’engrais Frutilizer® Plus.
Planter ou semer des physalis ?
La question se pose toujours de savoir ce qui est le plus judicieux : planter des coquerets du Pérou ou les semer. Reconnaissons que la première méthode est la plus simple : on va chez le détaillant de son choix – les jardiniers amateurs futés commandent sur la boutique Lubera® – et on achète autant de physalis que l’on veut. Par rapport aux sujets cultivés maison, ils sont nettement plus développés, de sorte qu’il est possible de les récolter environ un mois plus tôt.
Photo : Le physalis Tropicana est un coqueret du Pérou à gros fruits, à la saveur exotique très aromatique.
Un semis est aussi tout à fait possible ; nous proposons dans notre boutique les semences adaptées. Cette méthode est meilleur marché et présente de plus l’avantage que l’on accompagne les plantes dès leur plus jeune âge, et que l’on noue ainsi une vraie relation avec elles. Il ne faut pas négliger le facteur plaisir, qui se produit surtout lorsqu’on réussit la germination. Un sentiment de bonheur à nul autre pareil…Par ailleurs vous pouvez récupérer vous-même les graines en les prélevant sur les baies mûres, puis en les débarrassant de la pulpe avant de les faire sécher sur un papier absorbant.
Il faut mentionner aussi les boutures, une autre méthode de multiplication des physalis. Prélevez à cet effet en fin d’été ou à l’automne des boutures de 10 cm de long et mettez-les dans un verre d’eau afin qu’elles s’enracinent. Une fois les racines formées, rempotez les boutures dans un substrat peu nutritif et hivernez-les dans un lieu lumineux à des températures comprises entre 10 et 15 °C.
Semis
La culture à l’intérieur commence dès le mois de février :
Remplir les bacs de culture d’un substrat de multiplication
Déposer à chaque fois trois graines par godet sur le substrat en les espaçant de 4 à 5 cm
Tasser les semences et les recouvrir d’un peu de terre
Humidifier le substrat
Placer dans un emplacement lumineux à une température comprise entre 20 et 24 °C
Si vous n’avez pas d’emplacement adéquat, une lampe horticole peut tout à fait convenir. L’expérience prouve qu’elle contribue de façon décisive à améliorer la croissance, en procurant un agréable environnement lumineux. Nous vous conseillons d’utiliser un grand modèle de lampe s’il faut éclairer plusieurs bacs de culture. Les deux modèles conviennent en outre à l’hivernage de ces plantes, qui n’aiment pas rester en permanence dans l’obscurité pendant la saison froide…
Éclaircissez les jeunes physalis dès qu’ils atteignent 8 à 10 cm de haut. Ils pourront être sortis au grand air dès que les températures dépasseront les 10 °C. Mais il ne sera possible de les transplanter qu’une fois les risques de gelées tardives passés, soit vers la mi-mai.
Planter des physalis
Une fois les saints de glace passés, tous les physalis - qu’ils aient été achetés ou cultivés maison - peuvent être plantés dehors en pleine terre. La plantation en elle-même n’est pas très difficile :
- Faire un trou de plantation un peu plus grand que la motte
- Ajouter éventuellement un peu de sable à la terre
- Installer le physalis en terre
- Combler le trou
- Bien tasser la terre
- Planter un tuteur
- Arroser abondamment
- Bonnes associations
Photo : Les fruits du Fruttosa ont l’arôme typique de vanille et de noix de coco complété par une agréable note fruitée et acidulée.
Le physalis fait très bon effet en bac, planté en isolé - en pleine terre, il semblera quelque peu perdu. Il devra inévitablement composer avec tel ou tel voisin. Il faut ici respecter un point important : ces plantes devront comme lui avoir de faibles besoins nutritifs. On peut déjà renoncer aux plantes gourmandes telles que les pommes de terre ou les tomates. Les merveilleux soucis des jardins en revanche se prêtent magnifiquement à une association, tout comme :
Entretien des coquerets du Pérou en pleine terre
Pour certains amateurs de plantes, le physalis est facile à entretenir, pour d’autres pas du tout - tout dépend de l’attitude. D’une manière générale, on peut néanmoins dire que le physalis est une plante plutôt frugale, nécessitant peu de soins, dans la mesure où il est à l’emplacement idéal.
Arrosage
Certes, les coquerets du Pérou redoutent l’humidité stagnante mais ils n’apprécient pas non plus de se dessécher. Pour ne pas en arriver là, il faut les arroser régulièrement et de préférence le matin. Un deuxième arrosage le soir peut s’avérer nécessaire durant les longues périodes de sécheresse ou en cas de canicule estivale.
Fertiliser les physalis ?
Les physalis en pleine terre n’ont pas besoin d’engrais. S’ils sont trop fertilisés, ils font ce qu’ils pensent devoir faire : pousser. Malheureusement cette croissance se fait aux dépens de la mise à fruits, de sorte que la fertilisation donnera une plante vigoureuse et envahissante mais qui sera tout sauf productive. De ce fait, il vaut mieux ne pas l’amender…
Les feuilles du physalis jaunissent - que faire ?
Si les feuilles vertes d’ordinaire si craquantes de la groseille du Cap jaunissent, les causes peuvent être multiples. Ceci peut être dû à un excès d’humidité, surtout en bac, voire dans le pire des cas, à de l’humidité stagnante. Dans de tels cas, il convient de rempoter la plante dans un substrat frais et de limiter un peu les arrosages.
Le jaunissement des feuilles du physalis peut aussi indiquer une carence en azote. Habituellement cette altération de couleur débute dans les parties inférieures de la plante pour s’étendre vers le haut - si aucune aide n’est apportée. Un apport d’engrais azoté résoudra ce problème.
Tailler et épamprer (enlever les gourmands)
Les jeunes pousses terminales peuvent être pincées pour obtenir un port plus buissonnant. Sinon, aucune autre mesure de taille n’est nécessaire dans la mesure où la culture des physalis est annuelle. Il en va autrement si vous souhaitez l’hiverner : il faut alors rabattre la plante de deux tiers après la récolte.
Il est fréquent d’entendre qu’il faut épamprer (enlever les gourmands) les physalis. À la différence des tomates cette opération n’est pas impérative, mais cela ne peut pas faire de mal. Au contraire : si certaines parties de la plante sont supprimées, les autres reçoivent plus de lumière et prospèrent nettement mieux, tout en privant les ravageurs d’un biotope. Le rendement est accru. Si toutefois vous avez la main un peu lourde, la plante réagira en formant encore plus de tiges, ce qui à son tour se fera au détriment des fruits. Il faut donc faire preuve d’un peu de doigté. Convenons donc qu’un épamprage ne doit se faire que sur les sujets très denses et envahissants. Il faut alors supprimer les tiges poussant vers l’intérieur. Renouvelez l’opération si d’autres tiges apparaissent quelques semaines plus tard.
Conseil de Lubera® : Supprimez les tiges à proximité du sol pour empêcher toute pourriture.
Ravageurs et maladies
Les groseilles du Cap sont très résistantes aux ravageurs et maladies. Il se peut néanmoins qu’en cas d’erreur de culture, des hôtes indésirables tels que des aleurodes ou des thrips ne s’invitent. Ceux-ci se sentent particulièrement à leur aise lorsqu’il n’y a pas de circulation d’air parce que les plantes sont trop serrées, ce qui favorise en outre les infections cryptogamiques. Il faut un peu de doigté en matière d’espacement des physalis : il ne doit pas être trop faible pour les raisons évoquées ci-dessus mais ne doit pas non plus être trop grand pour ne pas nuire à l’esthétique de l’ensemble.
Récolte du physalis
Enfin nous y sommes : les coquerets du Pérou peuvent être récoltés ! C’est très simple : Cueillir les fruits avec leur enveloppe ou les restes de celle-ci – c’est tout.
Photo : Le bonsaï Biscuitbeere n’est pas un physalis peruviana mais un physalis pruinosa. Ses baies sont nettement plus petites que les coquerets du Pérou classiques, mais ce cultivar conserve une taille d’environ 50 cm.
Période
Huit à neuf semaines environ séparent la floraison de la maturité des fruits qui a lieu fin août au plus tard. La récolte peut se poursuivre jusqu’en octobre.
Voici comment reconnaître des physalis mûrs
Certains jardiniers amateurs sont convaincus que les coquerets du Pérou sont mûrs lorsqu’ils tombent par terre. Certes, ce n’est pas faux, mais il n’est pas obligatoire de s’y tenir. La manière la plus sûre de voir si les baies sont mûres est de vérifier quelques caractéristiques :
- Le lampion est brun et sec
- Le physalis est rouge orangé (ou jaune orangé)
Tomatillo, une variété très intéressante de physalis, constitue finalement l’exception : ses fruits peuvent être récoltés verts.
Conseil de Lubera® : Mieux vaut laisser les fruits un peu plus longtemps sur l’arbre, car une fois cueillis, ils ne mûrissent plus !
Utilisation
Ces petites baies s’utilisent de différentes façons :
- Chutney
- Desserts
- Dips
- Glace
- Garniture de tarte
- Liqueur
- Confiture
- En salade
- Sauces
Mais ce n’est pas tout : en examinant maintenant ce fruit dans sa jolie enveloppe en forme de lampion, ses atouts décoratifs s’imposent à nous sans détour ; servis dans un buffet, sur un gâteau, un dessert ou tout simplement sur la table du jardin, ces petits lampions délicats et très expressifs font fort belle figure. Ils se prêtent en outre superbement à la confection de bouquets secs. Pour ce faire, on utilise les tiges sèches entières qu’on suspend tête en bas dans un lieu sec et sombre.
Le séchage de lampions requiert un peu de délicatesse : lors de l’opération, les calices ne doivent pas être trop secs, au risque de s’émietter tout simplement entre vos doigts. Une légère sécheresse est autorisée. Pour ne pas risquer qu’ils pourrissent, les lampions doivent être séchés sans les fruits ; ceux-ci seront supprimés auparavant.
Le physalis comme fleur coupée ? Pas de problème. Certes, c’est assez inhabituel de couper les plantes décoratives avant leur maturité, mais c’est tout à fait possible. Les coquerets du Pérou tiennent longtemps en vase, qu’ils soient tout seuls ou associés à d’autres fleurs.
Goût
Le goût aigre-doux avec une légère note d’amertume est typique du physalis. Les petits noyaux que contiennent les fruits sont légèrement amers et âcres, mais sont quand même comestibles.
Stockage et conservation
Ne nous voilons pas la face : les baies sont excellentes consommées crues ou transformées. Il existe toutefois des méthodes de conservation pour profiter ultérieurement de cette saveur aigre-douce. Ils peuvent très bien être séchés :
- Préchauffer le four à 45 °C
- Disposer les groseilles du Cap sur une plaque de cuisson
- Enfourner
- Laisser la porte du four entr’ouverte
Comme les baies ont une très forte teneur en eau, le séchage est par conséquent long : il faut prévoir jusqu’à 30 heures. Cette procédure est nettement plus rapide avec un déshydrateur.
Les baies peuvent être aussi congelées, après avoir été lavées et bien séchées puis mises au congélateur dans un sachet ou une boîte de congélation. Elles pourront être conservées pendant une année au congélateur.
Bien hiverner les coquerets du Pérou
Il est tout à fait possible de cultiver un coqueret du Pérou en bac pendant plusieurs années. Une fois les derniers fruits récoltés, rabattez la plante et installez-la dans son quartier d’hiver qui doit satisfaire aux exigences suivantes :
- Lumineux
- Températures entre 10 et 15 °C
Si vous le cultivez en pleine terre, il est peu probable que vous songiez à l’hiverner. Mais au cas où : rabattez la plante d’un tiers après la récolte, mettez-la dans un pot et hivernez-la. Ne jetez pas les tiges coupées, elles conviendront parfaitement à la confection de boutures !
Si la plante porte encore des fruits verts lorsque vous la remisez, ne coupez pas les tiges concernées. Les baies peuvent mûrir durant l’hivernage, dans la mesure où elles sont encore sur l’arbre.
Pendant l’hivernage, arrosez juste assez le coqueret du Pérou pour qu’il ne se dessèche pas. Contrôlez régulièrement qu’il n’y ait pas de ravageurs.
Si le pot est devenu trop petit et/ou que le substrat est épuisé, il convient de rempoter la plante en fin d’hiver. À cette occasion, effectuez un contrôle des racines : pourriture, ravageurs, endroits desséchés ? Supprimez tout ce qui ne vous paraît pas sain ! Placez le physalis fin mars à un emplacement plus chaud. Dès la mi-avril, vous pourrez le réhabituer au plein air, mais dans un premier temps pendant quelques heures par jour seulement.
Le physalis est si bon la santé
Les petites baies sont réputées être des fruits très bons pour la santé - et ceci à juste titre ! Ils contiennent beaucoup de substances importantes pour l’organisme :
- de la vitamine C antioxydante, indispensable à notre propre métabolisme
- des vitamines B1 et B6 pour le métabolisme énergétique
- de la vitamine A comme protection cellulaire
- du fer pour fortifier l’organisme
- du bêta-carotène, excellent pour la vue et qui donne une belle peau
- des protéines pour fortifier les muscles
La consommation de physalis est donc non seulement bonne pour le moral mais aussi pour le corps. Il ne s’agit pas ici par ailleurs d’un superaliment récent : les Aztèques connaissaient déjà les précieux composants des baies et utilisaient le physalis comme plante médicinale.
Différence entre physalis et alkékenge
Il est maintenant fréquent de voir chez nous de merveilleuses plantes décoratives, dont l’aspect ressemble fortement à celui des physalis - ce n’est pas étonnant puisqu’elles proviennent de la même famille. Toutefois, il n’est pas dit qu’il s’agisse réellement d’un coqueret du Pérou comestible. Il peut tout à fait s’agir d’alkékenges. Celles-ci sont très belles mais sont réputées toxiques et ne doivent bien sûr pas être consommées. Voici une comparaison des deux plantes :
Physalis | Alkékenge | |
Nom botanique | Physalis peruviana | Physalis alkekengi |
Nom commun | Coqueret du Pérou, groseille du Cap | Alkékenge |
Famille | solanacées | solanacées |
Hauteur à maturité | 0,5 à 2 m | 40 à 100 cm |
Floraison | Jaune à taches sombres, se développent en lampions orange | Crème, donnent des lampions orange |
Époque de floraison | Juin à septembre | Juillet à octobre |
Utilisation | Plante de culture, plante d’ornement | Plante ornementale |
Feuillage | Persistant | Caduque ; tombe à l’automne |
Toxique | Non | Oui |
Rustique | Oui, mais sensible au froid | Oui |
Vous aimeriez planter des alkékenges ? Ces belles variétés vous attendent dans notre boutique Lubera® :
Photo : le physalis alkekengi var. franchetii «Gigantea» est un véritable ravissement pour les yeux avec ses feuilles ovales ondulées, ses fleurs blanches et ses magnifiques lampions lumineux. Cette plante mesurant jusqu’à 70 cm de haut, bien rustique, fait un très bon effet cultivée avec des congénères et peut proliférer allègrement.
Le physalis alkekengi var. Franchetii forme plutôt des fleurs jaune-blanc insignifiantes, donnant des lampions décoratifs. Cet alkékenge vivace a un port érigé et peut atteindre 1 m de haut.