Les rosiers lianes offrent un océan de fleurs au jardin. Ils se distinguent par leur floribondité, leurs magnifiques couleurs de fleurs et surtout par leur rapidité de croissance. Leurs longues tiges souples sont faites pour s’enrouler autour des murs, des tonnelles, des pergolas et des arbres, leur donnant ainsi un aspect féerique. En définitive, ce sont des rosiers grimpants à croissance particulièrement vigoureuse, extrêmement faciles à entretenir et donc adaptés aux jardiniers novices. Ils ont toutefois besoin d’un peu d’aide pour pouvoir développer toute la splendeur de leur floraison et donc leur beauté éclatante. Dans notre guide de culture, nous avons résumé pour vous ce à quoi il faut faire attention lors de la plantation, de l’entretien et de la taille des rosiers lianes. Vous êtes toujours à la recherche de beaux rosiers lianes ? La boutique Lubera propose un assortiment de rosiers lianes remontants ou non.
Sommaire
- Ce qu’il faut savoir sur les rosiers lianes
- Les rosiers lianes sont-ils rustiques ?
- Utilisation des rosiers lianes
- Cultiver des rosiers lianes en pot ?
- Conseils pour la culture en pot
- Planter des rosiers lianes — choix de l’emplacement
- Le bon sol pour les rosiers lianes
- Période de plantation
- Planter des rosiers lianes : voici comment procéder !
- Support de croissance
- Comment planter un rosier liane contre un arbre ?
- Le bon entretien des rosiers lianes
- Arrosage
- Fertilisation
- Comment tailler les rosiers lianes ?
- Exception : tailler les rosiers lianes remontants
- Les rosiers lianes se dégarnissent ? Voici comment les aider !
- Maladies et ravageurs
Ce qu’il faut savoir sur les rosiers lianes
Les rosiers lianes sont des rosiers grimpants issus de croisements entre des églantiers de Chine et d’autres variétés de rosiers. Les premiers exemplaires sont apparus en Angleterre dès le XVIIIe siècle et se déclinent depuis en de nombreuses autres variantes et variétés. Ils ont tous un point commun : ils forment de longues tiges flexibles qui n’ont qu’une seule idée en tête : grimper, et ce aussi haut que possible. Les rosiers lianes grimpent véritablement vers le haut et peuvent gravir sans problème des hauteurs de 10 mètres. C’est à cette caractéristique qu’ils doivent leur nom : ils se promènent (en anglais « to ramble »). Les sarments peuvent atteindre 200 à 450 cm de long, selon la variété et l’emplacement.
Les fleurs sont tout aussi impressionnantes : elles sont certes plus petites que celles d’autres espèces de rosiers, mais sont nombreuses et luxuriantes. De plus, elles dégagent un parfum très agréable qui fait non seulement nos délices, mais également celui des insectes. Alors que les premiers rosiers lianes ne fleurissaient qu’une fois l’an, principalement au début du mois de juin, il existe désormais des variétés remontantes. La deuxième floraison apparaît alors en fin d’été, mais est moins abondante que la première.
Alors que leurs proches cousins, les rosiers grimpants, sont présents depuis une éternité dans de nombreux jardins, les rosiers lianes ont longtemps été la chasse gardée des amateurs de roses. Ils sont à présent bien mieux connus et font souvent partie de l’aménagement d’un jardin.
Les rosiers lianes sont-ils rustiques ?
Malgré les longues années de sélection, les rosiers lianes ont conservé les gènes des églantiers et sont donc robustes et rustiques. Certaines variétés sont même considérées comme très rustiques, tandis que d’autres ne supportent pas des gelées extrêmement sévères. Une petite protection hivernale ne peut en aucun cas faire de mal si vous n’êtes pas sûr de la variété cultivée.
Photo : Rosier liane « Rambling Rosie » — un rosier grimpant moderne avec l’apparence et tous les avantages d’un rosier liane nostalgique. Les fleurs semi-doubles en ombelles luxuriantes resplendissent d’un rouge éclatant.
Utilisation des rosiers lianes
Les rosiers lianes sont des rosiers grimpants, et même très grimpants — ni plus ni moins. Ce sont peut-être les représentants les plus remarquables de cette espèce, car ils combinent des plantes grimpantes foisonnantes et vigoureuses avec de délicates roses. En tout cas, ils conviennent remarquablement pour envelopper des bâtiments ou des arbres. Ils offrent un spectacle à nul autre pareil, lorsqu’ils grimpent aux arbres, dont le feuillage se mêle alors aux délicats coloris des fleurs. Ils ornent magnifiquement les pergolas ou les tonnelles, sans risque de dégradation. En revanche, il ne faut pas planter de rosiers lianes dans les plates-bandes. Ces élégants acrobates ne sont pas adaptés aux plates-bandes ni aux bordures. Ils ne pourraient pas grimper d’une part, et d’autre part ils feraient littéralement de l’ombre à toute autre plante.…Si vous cherchez des rosiers adaptés à de tels emplacements, reportez-vous sur les rosiers arbustes, les rosiers à fleurs groupées ou les rosiers nains.
Cultiver des rosiers lianes en pot ?
À la vue des longs sarments des rosiers lianes, difficile d’imaginer que la culture en pot soit possible. C’est pourtant bien le cas. Ce n’est pas le mode de culture idéal, mais ces rosiers corpulents peuvent tout à fait être cultivés en pot. Ce dernier devra toutefois être haut et grand, c’est-à-dire offrir un très grand volume. Les racines ne doivent en aucun cas être à l’étroit, ce qui condamnerait tôt ou tard la plante.
Photo : Rosier liane « Albertine » — un beau point de mire dans chaque jardin : Les fleurs intensément parfumées du rosier « Albertine » passent de l’orange au saumon et au rose clair lorsqu’elles fanent.
Conseils pour la culture en pot
Outre la taille du bac, il faut impérativement prévoir un drainage. Les rosiers lianes ne supportent pas l’humidité stagnante, il faut donc obligatoirement veiller à un bon écoulement de l’eau. Un terreau de qualité pour plantes en bac, comme notre terreau fertile n° 1 Lubera®, convient comme substrat ; il est également possible d’utiliser du terreau pour rosiers. Les rosiers lianes cultivés en bac ont besoin d’un support de croissance. Les arches de rosiers ou tout autre support stable peuvent être utilisés à cet effet. Si vous le souhaitez, vous pouvez également placer le bac près d’un mur ou d’un arbre et installer des cordes pour que les tiges puissent y grimper.
Il est parfois recommandé de conduire un rosier grimpant en arbuste, le rendant ainsi parfaitement compatible avec une culture en bac. Ce conseil n’est toutefois pas vraiment avisé, car les rosiers grimpants, quels qu’ils soient, aiment grimper ; il existe de nombreuses autres espèces de rosiers pouvant être conduits en arbuste…
Les rosiers lianes en pot doivent en principe être protégés des intempéries, même s’il s’agit d’une variété très rustique. L’idéal est d’envelopper le bac d’un non-tissé et de le placer à un endroit protégé et si possible à l’ombre en hiver. Paillez de plus la motte avec des brindilles.
Photo : rosier liane « Perennial Blue », l’exemple type d’un rosier liane de nouvelle génération : sa couleur est plus intense, il ne grimpe pas jusqu’au ciel, son feuillage est sain selon les conditions météorologiques et surtout, cette variété remontante Kordes fleurit aussi plus tôt sur les jeunes tiges nouvelles ET sur les tiges latérales.
Planter des rosiers lianes — choix de l’emplacement
Les rosiers, y compris les rosiers lianes, préfèrent un emplacement clair et exposé, où les feuilles sèchent rapidement (la persistance de l’humidité sur les feuilles contribue fortement à l’agressivité des maladies des rosiers). Contrairement aux présupposés, les endroits du jardin exposés au vent sont donc idéaux pour les rosiers. L’idéal est que l’emplacement choisi soit à mi-ombre. Les rosiers lianes se dirigent toujours vers le soleil, toutefois un emplacement en plein soleil n’est conseillé que si le brassage d’air est suffisant.
Lorsque vous plantez des rosiers lianes, veillez également à ce qu’ils disposent de suffisamment d’espace : ils prennent leurs aises, tant en aérien que sous terre. Il est donc déconseillé de planter un rosier liane au milieu d’autres plantes.
Certains propriétaires de jardin plantent des rosiers lianes à côté de rosiers grimpants. Cette configuration est déconseillée, car même si les deux espèces se ressemblent, elles n’ont pas les mêmes exigences en matière de soins. De plus, les rosiers lianes s’imposent beaucoup plus facilement, évinçant alors facilement les rosiers grimpants.
Le bon sol pour les rosiers lianes
Les rosiers lianes préfèrent les sols profonds et humifères, mais s’adaptent facilement. N’oubliez pas qu’ils forment à long terme un énorme volume de tiges et de feuilles et qu’ils ont donc aussi besoin de suffisamment d’espace pour leurs organes souterrains. Le cas échéant, on ajoutera un peu de sable au sol avant la plantation. Si vous ne disposez que d’une terre de jardin ordinaire, mélangez-là à du compost avant la plantation. Le substrat ne doit en aucun cas être trop humide ; les rosiers lianes redoutent l’humidité stagnante.
Ils démarrent avec vigueur, une nécessité pour qu’ils puissent déployer pleinement leurs effets, raison pour laquelle il ne faut jamais en planter là où des rosiers ont été précédemment cultivés, au risque de provoquer une chute de croissance. En cas de nouvelle plantation de rosiers, remplacez la terre sur une surface de 60 x 60 cm et sur une profondeur de 50 cm (oui, obligé !).
Photo : rosier liane « Chevy Chase » — vigoureux et pouvant atteindre 6 m de haut, c’est un véritable vétéran. Cultivar créé en 1939, il fait le bonheur des jardiniers professionnels et des débutants.
Période de plantation
Les plantes en conteneur peuvent être plantées toute l’année. Une plantation en automne ou au début du printemps est idéale pour un bon démarrage. Contrairement à d’autres rosiers, où il est conseillé de planter pendant la floraison (car on voit alors les résultats), cela ne se justifie aucunement pour les rosiers lianes, car les jeunes sujets ne peuvent pas encore fleurir.
Planter des rosiers lianes : voici comment procéder !
- Dépoter le rosier avec précaution
- Bassiner la motte jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles d’eau
- Creuser un généreux trou de plantation, si possible deux fois plus grand que la motte
- Décompacter la motte, démêler les racines enchevêtrées
- Planter le rosier à une profondeur telle que la motte soit bien recouverte de terre ; le point de greffe doit se trouver à environ 5 cm sous terre
- Tasser avec le pied et arroser le rosier
- Les rosiers lianes sont souvent plantés le long des murs, des carports et des pergolas. Parfois, on oublie qu’il y a un auvent au-dessus. Cet aménagement est positif, car il le protège de la pluie, mais durant la phase d’établissement, il faut veiller à ce que le jeune rosier liane soit suffisamment hydraté. L’idéal est de le planter en oblique par rapport au mur afin de laisser un peu plus d’espace à la motte.
Photo : une plantation en oblique par rapport au mur est la garantie que le rosier liane profite des pluies et laisse un peu plus d’espace à la motte.
Conseil de Lubera® : avant de planter des rosiers lianes, rabattre les tiges à 40 cm, afin de stimuler un bourgeonnement vigoureux !
Photo : rosier liane « Lykkefund », une obtention de 1930 d’Oleson au Danemark qui se distingue particulièrement par ses fleurs comestibles semi-doubles, blanc crème à cœur jaune vif.
Support de croissance
Les rosiers lianes n’ont pas besoin d’un support de croissance pour grimper contrairement aux rosiers grimpants classiques, dont les tiges rigides doivent être étayées et attachées. Ils peuvent très bien être utilisés pour végétaliser des murs ou des pergolas. Ils y grimpent sans aucune intervention humaine, en cherchant simplement un appui naturel et n’ont généralement besoin d’aucune aide pour s’élever. Il faut bien sûr qu’il y ait des branches ou une structure contre laquelle les sarments puissent s’enrouler. Mais il n’est généralement pas nécessaire de les attacher ni de les guider. Les seules exceptions sont en fin de compte les murs lisses des maisons : même des plantes aussi sophistiquées techniquement que les rosiers lianes n’ont aucune chance d’y grimper. S’ils doivent cependant les escalader, procurez-leur une structure. Celle-ci doit être suffisamment robuste pour supporter les tiges, dont le poids peut s’avérer énorme en raison de leur longueur et de la luxuriance de la floraison qu’elles produisent.
Photo : rosier liane « Blush Rambler », agréablement parfumé et facile à entretenir, idéal pour végétaliser une arche. Doué en escalade, vigoureux et sain, il apporte une ambiance féerique dans votre jardin.
Le rosier liane sera particulièrement mis en valeur s’il peut escalader un arbre. Privilégiez les vieux arbres déjà dégarnis ou dont la couronne est clairsemée. En les recouvrant de rosiers lianes, la situation est gagnant-gagnant : les arbres retrouvent un aspect très attrayant, tandis que les rosiers disposent d’une base optimale pour grimper.
Comment planter un rosier liane contre un arbre ?
- En principe, il faut planter les rosiers lianes sur la face nord du tronc, car ils s’inclinent vers la lumière et donc vers le tronc.
- Étant donné que les racines de l’arbre et celles du rosier liane sont en concurrence, il faut laisser environ un mètre de distance avec le tronc.
Les rosiers lianes s’associent parfaitement aux vieux fruitiers ou aux pins clairsemés. Toutefois, le rosier aura quelques difficultés au début à s’établir à l’emplacement de l’arbre. Le pourtour de l’arbre est généralement bien colonisé par ses racines qui concurrencent alors le rosier en ce qui concerne l’eau et les nutriments.
Photo : rosier liane « Paul’s Himalayan Musk » — vigoureux, il peut atteindre 10 mètres de haut, et produit des fleurs blanches et roses, semi-doubles, au parfum intense.
Il faut donc aider un peu notre rosier liane à démarrer. Il est préférable que la zone racinaire du rosier soit protégée contre la progression des racines de l’arbre. Pour ce faire, prenez un grand pot en plastique ou un seau, ôtez le fond, pour ne conserver que le pourtour. À une certaine distance de l’arbre, creusez un grand trou de plantation et plantez-y cet anneau en plastique. Comblez ensuite le trou de plantation avec un mélange de la terre excavée plus un peu de compost ou de terreau. L’anneau en plastique agit comme un pare-racines et empêche les racines de l’arbre de s’alimenter dans la terre du rosier. Il faut arroser de temps à autre pour favoriser l’enracinement. Plus tard, les racines du rosier seront suffisamment profondes pour se nourrir elles-mêmes.
Pour guider le rosier liane dans sa croissance, il est conseillé d’attacher les tiges au tronc et aux branches basses de l’arbre, sans les serrer. Le mieux est de le faire avec de la ficelle en fibres de coco — et c’est aussi ce qui a l’air le plus naturel. Avec le temps, les longs sarments se fixeront d’eux-mêmes dans la couronne de l’arbre. La ficelle en fibres de coco ne sert que d’aide au démarrage. Si, vous guidez par des cordes le rosier liane, il trouvera ensuite tout seul son chemin. Mais si vous n’êtes pas satisfait de la direction prise par les tiges, il est facile de les réorienter. Fixez à nouveau une corde qui guide les tiges exactement là où vous le souhaitez.
Photo : rosier liane « Rambling Rector » — vigoureux, à splendide floraison blanche au début de l’été et à cynorhodons orange en automne.
Le bon entretien des rosiers lianes
Les magnifiques rosiers lianes prolifiques sont extrêmement faciles à entretenir. Ils n’ont quasiment besoin de personne pour s’épanouir, bien qu’ils apprécient un peu d’attention.
Arrosage
Les rosiers lianes doivent toujours être arrosés au pied afin d’éviter la formation de moisissures. Après la plantation, arroser régulièrement en proscrivant toute humidité stagnante. Par la suite, n’arroser que si la couche superficielle de terre est sèche. Cultivés en bac, il faut les arroser régulièrement, mais éviter impérativement l’eau stagnante.
Fertilisation
Si vous avez suffisamment amendé le sol avant la plantation, la prochaine fertilisation n’aura lieu qu’au printemps de l’année suivante. Du compost ou de la corne broyée ainsi qu’un engrais à diffusion lente comme l’engrais saisonnier Frutilizer® Plus conviennent parfaitement. Après la floraison, vous pouvez apporter un fertilisant pour rosier. En principe, la plus grande prudence est de mise lors de l’épandage de l’engrais pour ne pas endommager le système racinaire.
Cultivés en pot, les rosiers lianes doivent être nourris correctement et régulièrement. Un apport d’engrais liquide tous les quinze jours est recommandé d’avril à juillet.
Photo : Rosier liane « American Pillar » l’un des rosiers lianes les plus appréciés au monde : Des centaines de fleurs rouge-carmin à cœur blanc attirent les visiteurs du jardin comme par magie. Il ne fleurit qu’une fois en début d’été, mais sa floraison est alors si exubérante et colorée que son spectacle reste gravé dans notre mémoire durant toute l’année, et qu’on se languit réellement d’y assister à nouveau.
Comment tailler les rosiers lianes ?
Ne tailler quasiment rien !
Les rosiers lianes remontants fleurissent sur le bois de l’année précédente. Ce qui signifie qu’après la floraison, ils forment de nouveaux sarments et des boutons floraux qui fleuriront alors en début d’été, l’année suivante. (Les rosiers modernes à grandes fleurs et à fleurs groupées remontants peuvent en revanche faire des sarments, former des boutons floraux et fleurir directement la même année?)
Une taille des rosiers lianes au printemps condamnerait une grande partie du bois qui fleurit, ce qui, évidemment, n’est pas ce que l’on souhaite. En principe, les rosiers lianes non remontants n’ont pas besoin d’être taillés. Leur croissance est de toute façon vigoureuse et assez sauvage. Et avec des hauteurs allant jusqu’à 10 m, la taille s’avérerait tôt ou tard difficile.
S’il y a suffisamment de place, on peut donc les laisser pousser facilement — dans les arbres, par-dessus les hangars, le long des grandes arches de rosiers? Si, pour une raison ou une autre, une taille devait s’avérer nécessaire, cela ne poserait aucun problème. Les rosiers lianes supportent en principe la taille. Le meilleur moment est alors l’été, juste après la floraison. Le rosier a ainsi suffisamment de temps pour former un nouveau bois qui fleurira l’année suivante.
Contrairement aux rosiers remontants, on ne supprime pas les bouquets floraux fanés des rosiers lianes non remontants, ce qui produit de jolis petits cynorhodons qui ornent le rosier pendant de nombreux mois et qui, en automne et en hiver, font le délice des oiseaux chanteurs.
Photo : rosier liane « Bobby James », vigoureux à fleurs blanc crème au parfum intensément âpre et musqué. En automne, « Bobby James » produit d’innombrables cynorhodons rouge orangé.
Exception : tailler les rosiers lianes remontants
Les rosiers lianes remontants, plus fréquents ces dernières années, constituent une « exception de taille ». Ils se taillent en principe comme les rosiers grimpants remontants. Cela signifie que les tiges fleuries de l’année précédente, les tiges latérales des charpentières sont rabattues à 2 ou 3 yeux en février ou mars. Cela est également possible sans perte de floribondité, car chez les rosiers remontants, chaque nouveau bois de l’année porte en lui la capacité de fleurir. De ce fait, les variétés de rosiers lianes remontants ont généralement une croissance moindre que leurs semblables remontants, mais ils ont les mêmes sarments souples typiques, capables de se faufiler et de pousser d’un coup.
Les rosiers lianes se dégarnissent ? Voici comment les aider !
Malheureusement, il arrive souvent que les rosiers lianes à port vigoureux se dégarnissent de la base. L’esthétique, par ailleurs si charmante, en pâtit évidemment beaucoup, et il faut donc y remédier. Il suffit pour ce faire de pratiquer une taille de rajeunissement radicale. Après la floraison, rabattre toutes les tiges, à l’exception de celles de l’année, juste au ras du sol. Vous insufflerez ainsi une nouvelle vie et surtout un nouvel allant au rosier, ce dont il vous gratifiera par une nouvelle floraison luxuriante.
Il en est de même pour les plantes devenues trop grandes.
Photo : rosier liane « Veilchenblau », non remontant, facile à entretenir, à fleurs lilas très prisées des abeilles et quasiment sans épines. Il produit également de nombreux cynorhodons en automne.
Maladies et ravageurs
Comme tous les rosiers, les rosiers lianes sont quelque peu sensibles à l’oïdium et à d’autres maladies cryptogamiques. Pour les éviter, il faut veiller à ce que le brassage d’air soit suffisant. Les rosiers lianes doivent également être arrosés au pied.
Tenthrède rouleuse des feuilles du rosier : un rosier liane dont les feuilles s’enroulent trahit la présence de la tenthrède rouleuse. Elle dépose ses œufs sur les bords des feuilles, qui s’enroulent et à l’intérieur desquelles se développent les larves. Ce ravageur doit être combattu avec un produit phytosanitaire spécial.
Pucerons : les pucerons s’invitent également volontiers sur les rosiers lianes ; mais il n’est généralement pas nécessaire de les détruire.
Cicadelle du rosier : si le dessus des feuilles est tacheté de blanc et que de petits insectes blanc-verdâtre apparaissent au verso, il peut s’agir de la cicadelle du rosier. En cas d’infestation trop importante, il faut impérativement recourir à un produit phytosanitaire.