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28 octobre 2025  |  Nicole Edler Commentaires (0)

Lutter contre les mouches blanches : les meilleurs conseils pour des plantes saines

Mouches blanches, alreurode Minuscule, mais gênante : dès que vous touchez votre plante, un nuage blanc s'envole vers vous ? Vous avez probablement des mouches blanches sur vos plantes préférées. Elles sucent la sève des plantes, rendent les feuilles jaunes et collantes. Voici quelques astuces pour lutter contre les mouches blanches de manière douce, efficace et sans produits chimiques.

 

Table des matières

  • Résumé
  • Qu'est-ce que la mouche blanche ?
  • Origine et propagation de la mouche blanche
  • Le rôle du changement climatique – pourquoi l'aleurode devient de plus en plus un problème
  • Reconnaître la mouche blanche : à quoi ressemblent les œufs, les larves et les adultes
  • Œufs et larves : le jeu de cache-cache
  • Bien distinguer les espèces
  • Cycle de vie de la mouche blanche
  • Une seule femelle en engendre beaucoup
  • Une courte distance vers la prochaine génération
  • Tout à la fois : œufs, larves et adultes
  • Aperçu du processus
  • Comment reconnaître les dégâts
  • Premiers signes avant-coureurs : feuilles tachetées de jaune
  • Miel et fumagine : un duo révélateur
  • Des nuages blancs au toucher
  • Aperçu des symptômes typiques
  • Mouches blanches dans la serre
  • Les plantes particulièrement appréciées par la mouche blanche
  • Pourquoi ces plantes sont-elles particulièrement attractives ?
  • La mouche blanche et les maladies des plantes : un danger caché
  • Prévenir les mouches blanches – mesures naturelles et remèdes maison
  • Lutter contre la mouche blanche – comment se débarrasser efficacement de ce ravageur
  • Lutte biologique à l'aide d'insectes utiles
  • Arroser les plantes – une méthode simple mais efficace
  • Comment reconnaître le moment idéal pour agir
  • Pourquoi les produits chimiques de synthèse ne sont pas une option pour moi
  • La mouche blanche en hiver : comment ce ravageur survit à la saison froide

 

Résumé

  • La mouche blanche n'est pas une véritable mouche, mais un cochenille et un ravageur très répandu qui s'attaque principalement aux tomates, concombres, poivrons, fleurs de balcon et nombreuses plantes de serre.
  • Elle se reconnaît à ses petits essaims blancs qui s'envolent au moindre contact, à ses feuilles tachetées de jaune, à son miellat collant et à sa fumagine noire.
  • Les conditions chaudes, humides et sans vent favorisent sa reproduction. Dans des conditions optimales, plusieurs générations peuvent apparaître par saison.
  • À titre préventif, une bonne ventilation, une fertilisation organique modérée, un espacement suffisant entre les plants, une rotation variée des cultures et l'utilisation ciblée de cultures mixtes sont efficaces.
  • Les insectes utiles tels que les guêpes parasitoïdes, les coccinelles, les chrysopes et les punaises prédatrices régulent naturellement la population et doivent être encouragés de manière ciblée.
  • Les panneaux jaunes, l'élimination des parties infestées des plantes et l'arrosage régulier du dessous des feuilles sont des mesures simples et immédiatement efficaces.
  • Les préparations biologiques telles que le neem ou la solution de savon potassique agissent en douceur, mais doivent être appliquées plusieurs fois pour atteindre tous les stades de développement.
  • Les insecticides chimiques sont inutiles et nocifs dans un jardin naturel, car ils favorisent les résistances, tuent les insectes utiles et polluent l'environnement.

Qu'est-ce que la mouche blanche ?

La mouche blanche n'est pas une « vraie » mouche, même si son nom le laisse supposer. En réalité, elle appartient à la famille des Aleurodes (Aleyrodidae) et est donc étroitement apparentée aux pucerons et aux cochenilles. Ces petits ravageurs peuvent causer des problèmes dans le jardin, dans la serre et même sur les plantes d'intérieur.

Pour nous, jardiniers amateurs, deux espèces de mouches blanches sont particulièrement importantes :

  • La mouche blanche ou aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum) – que l'on trouve généralement dans les zones protégées telles que les jardins d'hiver, les tunnels en plastique ou les serres.
  • L'aleurode du tabac, appelé aussi aleurode du cotonnier ou aleurode de la patate douce (Bemisia tabaci) – répandue dans le monde entier, elle s'adapte facilement et est connue pour développer rapidement des résistances aux produits phytosanitaires.

Ces deux espèces se nourrissent de la sève des plantes, ce qui affaiblit leur croissance et favorise la formation de miellat collant, sur lequel se développent souvent des champignons de suie. Si vous souhaitez lutter contre la mouche blanche, vous devez donc savoir exactement à quel ennemi vous avez affaire.

Origine et propagation de la mouche blanche

La mouche blanche est en quelque sorte un véritable « acteur mondial » parmi les ravageurs des plantes. Elle trouve ses origines dans les régions tropicales et subtropicales du globe, où règnent des températures chaudes et une humidité élevée. C'est précisément ce climat que préfèrent les deux espèces particulièrement importantes pour les jardiniers amateurs :

  • la mouche blanche (Trialeurodes vaporariorum)
  • l'aleurode du tabac (Bemisia tabaci).

Avec le commerce mondial des plantes, ces deux espèces ont voyagé à travers le monde au XXe siècle, transportées dans les bagages des plantes ornementales et utiles. Aujourd'hui, on trouve la mouche blanche presque partout où les plantes poussent à l'abri : dans les serres, les jardins d'hiver, sur les plantes d'intérieur et même sur les balcons densément plantés.

En plein air, la mouche blanche ne peut survivre en Europe centrale que lors d'étés particulièrement chauds ou dans les régions plus méridionales. En règle générale, elle ne parvient pas à hiberner durablement à l'extérieur. Les exceptions se produisent tout au plus lors d'hivers très doux et dans des régions au climat favorable. Si elle apparaît néanmoins si souvent dans nos maisons et nos jardins, c'est à cause de nous : le chauffage, les plantes protégées sur les balcons et les cultures en serre créent des conditions idéales. Dans ces circonstances, la mouche blanche peut se multiplier de manière explosive. Si on ne la détecte pas tôt, il faut ensuite la combattre laborieusement.

Le rôle du changement climatique – pourquoi l'aleurode devient de plus en plus un problème

Autrefois, l'aleurode était principalement considérée en Europe centrale comme un problème dans les serres, les jardins d'hiver et sur les plantes de balcon. En plein air, elle ne pouvait pas s'installer durablement en raison des hivers rigoureux. Cependant, le changement climatique modifie sensiblement cette situation : des hivers plus doux et des périodes chaudes plus longues au printemps et à l'automne offrent à ce ravageur de bien meilleures chances de survie.

Alors qu'auparavant, l'aleurode mourait rapidement à des températures proches de zéro, certaines populations survivent désormais même à de légères nuits de gel. Surtout lorsqu'elles trouvent refuge dans des coins protégés du jardin, sous des auvents ou dans des plantations denses.

De plus, les étés chauds et humides accélèrent considérablement leur développement. Dans des conditions optimales, l'aleurode peut passer du stade d'œuf à celui d'adulte en quelques semaines seulement. Et ce, en plusieurs générations par saison.

Pour les jardiniers amateurs, cela signifie que le risque d'infestation se déplace de plus en plus vers les cultures en plein air. Les plantes qui n'étaient jusqu'à présent menacées que dans les serres, comme les tomates ou les concombres, peuvent désormais également être affectées en plein air, en particulier dans les régions méridionales ou dans les îlots de chaleur urbains.

Reconnaître la mouche blanche : à quoi ressemblent les œufs, les larves et les adultes

La mouche blanche est petite, mais facilement reconnaissable pour un œil averti. Les adultes ne mesurent que 2 à 3 millimètres, ont un corps clair, généralement blanchâtre à jaunâtre, et des ailes blanches, repliées en forme de toit. Celles-ci sont recouvertes d'une fine poussière de cire qui donne aux insectes leur aspect poudré. D'où leur nom de « mouches blanches ».

Mouche blanche, Trialeurodes vaporariorum, adulte sur la face inférieure d'une feuille de légume,

Photo : la mouche blanche ne mesure que quelques millimètres et, à la loupe, semble recouverte d'une fine poudre.

Un signe indéniable : lorsque vous touchez une plante infestée, un petit nuage blanc s'élève. Ce comportement est particulièrement typique dans les serres, les jardins d'hiver et sur les plantes de balcon, et constitue presque une marque de fabrique de ce ravageur.

Œufs et larves : le jeu de cache-cache

Les minuscules œufs sont de forme ovale allongée, se trouvent de préférence sur la face inférieure des feuilles et sont souvent pondus en petits groupes. À l'état frais, ils sont clairs et vitreux, puis ils deviennent plus foncés.

Le premier stade larvaire est brièvement mobile et cherche un endroit où se nourrir ; seuls les stades suivants sont immobiles et reposent à plat comme de petites écailles sur la face inférieure des feuilles. C'est précisément là que réside le problème : en ne regardant que superficiellement, on ne remarque pas facilement les larves et on ne se rend souvent compte de l'infestation que lorsque les insectes adultes volent déjà.

Bien distinguer les espèces

  • Mouche blanche (Trialeurodes vaporariorum) : ailes d'un blanc pur, fortement saupoudrées de poussière de cire.
  • L'aleurode du tabac (Bemisia tabaci) : légèrement plus petite et plus étroite, ses ailes semblent moins poudrées et sont souvent légèrement jaunâtres.

Mouches blanches, Bemisia tabaci, face inférieure d'une feuille de légume (détail)

Photo : aleurode du tabac (Bemisia tabaci) avec quelques enveloppes de chrysalides vides, qui se trouvent généralement sur la face inférieure des feuilles.

Mon conseil : inspectez régulièrement vos plantes sous les feuilles ou installez des panneaux jaunes. Vous pourrez ainsi souvent détecter les mouches blanches avant qu'elles ne se multiplient de manière exponentielle et agir de manière ciblée avant que la lutte contre ce ravageur ne devienne une opération de grande envergure.

Cycle de vie de la mouche blanche

Pour lutter contre la mouche blanche, il est important de connaître son cycle de vie. Celui-ci explique en effet pourquoi ce ravageur se multiplie si rapidement et pourquoi il est souvent difficile à éliminer.

Une seule femelle en engendre beaucoup

Une seule femelle ne vit que quelques semaines, mais pond pendant cette période jusqu'à 400 œufs minuscules. Ces œufs sont ovales et allongés, difficilement visibles et se trouvent généralement sur la face inférieure des feuilles, fixés à un petit pédicelle (pédicelle) enfoncé dans le tissu foliaire, tant chez Trialeurodes vaporariorum que chez Bemisia tabaci. Le pédicelle soulève légèrement les œufs de la feuille et les alimente en eau. Une astuce intelligente pour les protéger et les nourrir.

Une courte distance vers la prochaine génération

Dans des conditions optimales, c'est-à-dire chaudes et humides, comme dans une serre ou un salon, il ne faut souvent que trois à quatre semaines pour passer de l'œuf à l'animal adulte. Ainsi, plusieurs générations coexistent en très peu de temps et l'aleurode peut se multiplier de manière exponentielle.

Tout à la fois : œufs, larves et adultes

Les femelles ne pondent pas leurs œufs en une seule fois, mais les répartissent sur plusieurs jours ou semaines. Cela signifie que sur une plante infestée, on trouve souvent tous les stades en même temps, des œufs frais aux larves suceuses en passant par les adultes prêts à voler. C'est précisément ce qui rend la lutte difficile : aucun insecte n'est jamais simultanément à un stade sensible.

Aperçu du processus

  1. Pose des œufs – Œufs minuscules et allongés sur la face inférieure des feuilles, souvent fixés à un petit pédoncule.
  2. Stades larvaires – Quatre stades de développement : le premier stade larvaire (« crawler ») est mobile pendant une courte période et recherche un endroit approprié pour se nourrir ; seuls les stades suivants sont immobiles et reposent à plat comme de petites écailles sur la face inférieure des feuilles.
  3. Stade de repos – Phase immobile juste avant l'éclosion, souvent appelée à tort « chrysalide ».
  4. Stade adulte – La mouche blanche adulte éclot, s'accouple et pond immédiatement de nouveaux œufs.

Mouches blanches, Bemisia tabaci, face inférieure d'une feuille de chou

Photo : les œufs, les larves et les adultes se trouvent souvent simultanément sur une plante. Cela rend la lutte difficile.

Remarque : contrôlez régulièrement le dessous des feuilles. Si vous détectez les œufs ou les larves à un stade précoce, vous pouvez souvent éliminer les mouches blanches avant qu'elles ne deviennent un fléau massif.

Comment reconnaître les dégâts

La mouche blanche laisse des traces sur les plantes que vous pouvez facilement reconnaître avec un peu d'entraînement. Il est essentiel d'inspecter régulièrement vos plantes avec attention. En effet, plus vous détectez l'infestation tôt, plus il est facile de lutter contre la mouche blanche.

Premiers signes avant-coureurs : feuilles tachetées de jaune

Les insectes adultes et leurs minuscules larves jaune-vert sucent la sève des plantes. Les cellules perdent alors leur stabilité, les feuilles se couvrent de taches jaunes et semblent sans vigueur. En cas d'infestation importante, elles se dessèchent et tombent.

Miel et fumagine : un duo révélateur

Un signe évident est la présence d'un revêtement collant et brillant sur les feuilles : le miellat. Il s'agit d'une sécrétion sucrée des larves et des mouches blanches adultes. Ce revêtement attire les champignons de suie, qui se développent sous forme de couche noire à la surface des feuilles. Ces champignons ne sont pas directement nocifs, mais ils bloquent la lumière et affaiblissent davantage la plante.

Des nuages blancs au toucher

Lorsque vous touchez ou secouez une plante infestée, de petits nuages blancs apparaissent souvent immédiatement. Dans les serres ou les endroits protégés et chauds en particulier, les mouches blanches peuvent se multiplier si rapidement que des populations entières de plantes sont touchées.

Aperçu des symptômes typiques

  • Feuilles tachetées de jaune
  • Séchage et chute des feuilles en cas d'infestation importante
  • Mieladé collant sur les feuilles
  • Champignons noirs de suie à la surface des feuilles
  • Nuées d'insectes qui s'envolent au toucher

Remarque : inspectez soigneusement une fois par semaine les plantes particulièrement vulnérables telles que les tomates, les concombres, les poivrons ou les fleurs de balcon, y compris le dessous des feuilles. En intervenant tôt, il est souvent possible de lutter contre les mouches blanches à l'aide de méthodes biologiques douces.

Mouches blanches dans la serre

La serre est pour les mouches blanches une sorte d'hôtel de luxe : chaude, protégée du vent et de la pluie, et souvent dotée d'un buffet richement garni de plantes juteuses. Il n'est donc pas étonnant que ce ravageur s'y sente particulièrement à l'aise et devienne souvent un problème permanent.

Les signes typiques d'une infestation dans une serre sont la présence de petits essaims blancs lorsque l'on y pénètre, des feuilles tachetées de jaune sur les tomates, les concombres ou les poivrons, ainsi que du miellat collant sur les feuilles. Particulièrement insidieux : grâce aux températures constantes, plusieurs générations peuvent se développer simultanément tout au long de l'année.

Les plantes particulièrement appréciées par la mouche blanche

La mouche blanche n'est pas particulièrement difficile en matière de plantes préférées. En effet, son régime alimentaire comprend plusieurs centaines d'espèces végétales différentes, mais elle privilégie celles qui poussent dans des conditions chaudes et protégées, par exemple dans une serre ou sur un balcon ou une terrasse.

L'espèce la plus fréquemment touchée, l'aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum), préfère particulièrement les plantes herbacées. Ses victimes typiques sont de nombreuses plantes utiles et ornementales, notamment :

Plantes potagères :

  • Tomate (Solanum lycopersicum)
  • Concombre (Cucumis sativus)
  • Poivron (Capsicum annuum)
  • Aubergine (Solanum melongena)
  • Courgette (Cucurbita pepo)

Plantes ornementales et plantes de balcon :

  • Fuchsia (Fuchsia spec.)
  • Pélargonium (Pelargonium spec.)
  • Bégonia (Begonia spec.)
  • Hibiscus Rose de Chine (Hibiscus rosa-sinensis)
  • Étoile de Noël (Euphorbia pulcherrima)

La deuxième espèce courante, l'aleurode du tabac (Bemisia tabaci), est encore plus polyphage et compte même parmi les insectes suceurs de plantes les plus nuisibles au monde. Outre les légumes et les plantes ornementales, elle s'attaque à de nombreuses autres cultures :

Autres plantes utiles :

  • Coton (Gossypium spp.)
  • Tabac (Nicotiana tabacum)
  • Haricots (Phaseolus vulgaris)
  • Laitue cultivée (Lactuca sativa)
  • Choux (Brassica spec.)

Herbes et plantes médicinales :

  • Sauge officinale (Salvia officinalis)
  • Menthe (Mentha spec.)
  • Basilic (Ocimum basilicum)

Plantes d'intérieur :

  • Ficus à caoutchouc (Ficus elastica)
  • Hibiscus Rose de Chine (Hibiscus rosa-sinensis)
  • Lantana (Lantana camara)

Pourquoi ces plantes sont-elles particulièrement attractives ?

La mouche blanche préfère les feuilles tendres et riches en nutriments, faciles à percer. Les plantes riches en azote, peu exposées à l'air ou à la croissance dense sont particulièrement attractives. En bref : partout où la chaleur, l'humidité et une végétation dense se rencontrent.

La mouche blanche et les maladies des plantes : un danger caché

La mouche blanche n'est pas seulement un insecte suceur qui affaiblit les feuilles et laisse derrière elle un miellat collant. Elle peut également servir de vecteur de virus végétaux. L'aleurode du tabac (Bemisia tabaci) est notamment connue dans le monde entier pour propager de nombreuses maladies virales chez les légumes et les plantes ornementales, dont le redoutable virus des feuilles jaunes en cuillère (TYLCV). Au total, B. tabaci peut transmettre plus de 100 virus végétaux différents, qui peuvent réduire considérablement les rendements.

Ces virus affaiblissent davantage les plantes, entraînent des troubles de la croissance, des décolorations ou des déformations des feuilles et, une fois qu'ils ont pénétré dans la plante, il est impossible de les combattre. C'est pourquoi il est si important de détecter et de contenir une infestation le plus tôt possible, avant que l'aleurode ne devienne vecteur de la maladie.

Tomate, virus de la mosaïque, transmis par exemple par les mouches blanches

Photo : double risque : les mouches blanches affaiblissent non seulement les plantes, mais peuvent également transmettre des virus végétaux dangereux.

Prévenir les mouches blanches – mesures naturelles et remèdes maison

La meilleure façon de lutter contre les mouches blanches est de ne pas les laisser se propager en masse.

La prévention est non seulement plus simple et plus durable que la lutte a posteriori, mais elle préserve également les insectes utiles et les plantes. Comprendre le mode de vie de ce ravageur et ce dont il a besoin pour survivre permet de créer des conditions qui ne l'attirent pas. L'un des facteurs les plus importants est le microclimat. La mouche blanche apprécie les environnements humides, chauds et sans vent.

Des conditions qui règnent dans de nombreuses serres, sous des tunnels en plastique ou sur des balcons densément plantés et protégés du vent. Il est donc utile d'aérer régulièrement et de veiller à la circulation de l'air. Une fenêtre ouverte, une porte ouverte ou, mieux encore, une ventilation transversale entre deux côtés permettent de réduire l'humidité de l'air et d'éviter que la température ne monte trop haut. Un ventilateur peut également faire des merveilles, car même un léger courant d'air empêche les petits insectes de se poser sur les feuilles ou de pondre leurs œufs en toute tranquillité. De plus, il est conseillé de ne pas placer vos plantes trop près les unes des autres. Ainsi, les feuilles sèchent plus rapidement et les parasites trouvent moins d'endroits protégés.

Il est tout aussi important de bien entretenir vos plantes. Une fertilisation excessive en azote rend le tissu foliaire particulièrement tendre et juteux, ce qui permet aux mouches blanches de le percer facilement. Privilégiez une fertilisation organique modérée, qui libère les nutriments lentement et uniformément, et veillez à ce que vos plantes reçoivent suffisamment de potassium. Ce nutriment renforce les parois cellulaires et rend les feuilles plus résistantes. Retirez régulièrement les feuilles mortes ou malades afin qu'aucun parasite ne puisse s'y cacher et, si possible, choisissez des variétés robustes ou moins sensibles.

Le plan de culture joue également un rôle important. Cultiver les mêmes plantes au même endroit année après année revient à inviter les parasites. La mouche blanche s'adapte rapidement et survit si ses plantes préférées sont toujours disponibles. Une rotation variée des cultures dans le potager et dans la serre interrompt son cycle de vie et réduit considérablement le risque d'infestation. Entre les cultures principales, il est également recommandé de pratiquer l'engrais vert, par exemple avec de la phacélie ou du trèfle, qui non seulement améliore le sol, mais réduit également la présence de parasites.

Tomates, culture en plein champ, culture dans le jardin sans serre à tomates, à ciel ouvert

Photo : les tomates OpenSky cultivées en plein champ sont nettement moins sensibles aux mouches blanches que les plants de tomates qui poussent dans des serres.

Une autre méthode efficace consiste à utiliser des plantes défensives ou favorisant les insectes utiles. Les tagètes (Œillets d'Inde à petites fleurs) et les soucis ont un effet dissuasif sur certains ravageurs tout en attirant les pollinisateurs et les insectes utiles. Les plantes aromatiques telles que le basilic, la lavande ou le thym peuvent également réduire l'infestation dans les cultures mixtes, car elles masquent l'odeur de la culture principale. Plantez-les entre les cultures menacées telles que les tomates ou les concombres. Vous en tirerez ainsi un double avantage.

Un jardin sain vit grâce à ses insectes utiles. Les guêpes parasitoïdes (Encarsia formosa) sont particulièrement efficaces dans les serres, car elles pondent leurs œufs directement dans les larves de mouches blanches, les tuant ainsi. Les larves de chrysopes, les coccinelles, les punaises prédatrices et même les araignées contribuent également à maintenir la population à un faible niveau. Pour que ces auxiliaires s'installent durablement, ils ont besoin de fleurs comme source de nourriture, de refuges et d'un habitat sans pesticides. Les bandes fleuries, les parterres de plantes vivaces, les petits points d'eau et le renoncement aux insecticides à large spectre sont idéaux à cet effet.

Vous pouvez également utiliser des outils biotechnologiques tels que des pièges jaunes. Leur couleur vive attire les mouches blanches adultes, qui restent collées à la couche de colle. Cela vous permet de détecter une infestation à un stade précoce et de réduire quelque peu le nombre d'animaux adultes. Il est important d'accrocher les pièges jaunes à temps et de les renouveler régulièrement avant qu'ils ne soient pleins. Ils ne suffisent pas à eux seuls pour lutter complètement contre les insectes, mais ils constituent un outil de surveillance très précieux. Remarque : les pièges jaunes capturent parfois également des insectes utiles (par exemple Encarsia). Veuillez donc ne pas les placer directement à côté des cartes de libération/points chauds des insectes utiles et les utiliser avec modération.

Il existe également des remèdes maison qui peuvent avoir un effet bénéfique. « Peuvent », car leur efficacité n'est pas scientifiquement prouvée. De nombreux jardiniers amateurs ne jurent que par la décoction d'ail ou d'oignon : pour cela, versez un litre d'eau chaude sur environ 50 grammes d'ail ou d'oignons hachés, laissez infuser toute la nuit, puis filtrez. Les plantes sont pulvérisées abondamment une fois par semaine, y compris sur la face inférieure des feuilles. L'odeur intense peut irriter et éloigner les insectes suceurs tels que les mouches blanches, ce qui peut être utile en cas d'infestation légère ou à titre préventif.

Le plus important en matière de prévention : c'est la combinaison de nombreuses petites mesures qui est efficace. Aucune méthode ne permet à elle seule d'empêcher de manière fiable une infestation, mais combinées, elles créent des conditions dans lesquelles la mouche blanche n'a pratiquement aucune chance de se développer en nuisible.

Lutter contre la mouche blanche – comment se débarrasser efficacement de ce ravageur

Une fois que la mouche blanche est présente, il est important d'agir rapidement. Plus vous intervenez tôt, plus il est facile de contenir l'infestation. Et moins les petits suceurs de plantes causent de dégâts. Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses méthodes écologiques et douces qui fonctionnent sans produits chimiques. La stratégie la plus efficace consiste ici aussi à combiner plusieurs méthodes, car cela vous permet d'attaquer la mouche blanche à tous les stades de son développement.

 

Lutte biologique à l'aide d'insectes utiles

L'utilisation de guêpes parasitoïdes (Encarsia formosa) est particulièrement durable et efficace. Ces minuscules insectes, qui ne mesurent qu'un millimètre, sont totalement inoffensifs pour les humains et les animaux domestiques, mais mortels pour les mouches blanches. Elles pondent leurs œufs dans les larves du ravageur, qui meurent alors et laissent place à une nouvelle guêpe parasitoïde. L'infestation est ainsi systématiquement décimée en quelques semaines. Conseil pratique : Encarsia formosa est particulièrement efficace contre la mouche blanche des serres (T. vaporariorum). Dans le cas de la l'aleurode du tabac (B. tabaci), la guêpe parasitoïde Eretmocerus eremicus donne souvent des résultats plus stables ; dans les serres, les deux espèces sont également combinées en fonction du type d'infestation.

Pour que la méthode fonctionne, les insectes utiles doivent être introduits à un stade précoce, de préférence dès que vous découvrez les premières larves, et être réintroduits à intervalles réguliers. La température doit si possible être comprise entre 18 et 25 °C, car les guêpes parasitoïdes sont nettement moins actives par temps frais. L'utilisation dans des systèmes fermés tels que des serres ou des jardins d'hiver, où les petits auxiliaires ne peuvent pas simplement « s'envoler », est idéale.

Outre les guêpes parasitoïdes, les larves de chrysopes, les coccinelles et les punaises prédatrices peuvent également être utiles, en particulier en plein air. Elles se nourrissent à la fois des œufs et des jeunes larves de mouches blanches.

Arroser les plantes – une méthode simple mais efficace

 

Un jet d'eau puissant peut faire des merveilles, en particulier au début d'une infestation. En arrosant soigneusement vos plantes une fois par semaine, en particulier sous les feuilles, vous éliminez simplement de nombreux œufs et larves avant qu'ils ne puissent se développer. Dans une serre, vous pouvez facilement combiner cette opération avec l'arrosage. Veillez toutefois à ne pas endommager les plantes sensibles et à éviter autant que possible l'eau stagnante sur les feuilles afin de prévenir les maladies fongiques.

Utiliser des préparations biologiques respectueuses des insectes utiles

Si les mesures mécaniques et les insectes utiles ne suffisent pas ou si l'infestation est déjà très avancée, vous pouvez recourir à des produits phytosanitaires respectueux des insectes utiles.

Les produits suivants ont particulièrement fait leurs preuves :

  • Préparations à base de neem (substance active : azadirachtine) – inhibent le développement des larves, qui ne peuvent alors plus atteindre le stade adulte.
  • Solutions de savon potassique (savon noir) : détruisent la couche protectrice de cire de la mouche blanche et déshydratent les insectes.

Important lors de l'application : pulvérisez de manière ciblée sur la face inférieure des feuilles, où la mouche blanche dépose ses œufs et ses larves. Répétez le traitement tous les cinq à sept jours afin d'éliminer également les larves nouvellement écloses. Seules plusieurs applications permettent d'interrompre de manière fiable le cycle de développement.

Remarque : la meilleure lutte est toujours une combinaison de plusieurs méthodes. Commencez par des méthodes mécaniques, utilisez des insectes utiles à un stade précoce et, si nécessaire, complétez avec des produits phytosanitaires doux. Vous réduirez ainsi durablement la population de mouches blanches sans perturber l'équilibre biologique de votre jardin.

Comment reconnaître le moment idéal pour agir

Le plus grand défi dans la lutte contre les mouches blanches est de ne pas manquer le moment où quelques insectes inoffensifs se transforment en une invasion massive. Si vous attendez trop longtemps, plusieurs générations se trouveront déjà sur la plante. La tâche sera alors beaucoup plus ardue.

Soyez donc attentif à ces signes avant-coureurs :

  • De petits insectes blancs s'envolent lorsque vous touchez ou secouez la plante.
  • De petites taches jaunâtres apparaissent sur les feuilles, en particulier sur leur face supérieure.
  • De minuscules œufs vitreux ou des larves plates se trouvent sur la face inférieure des feuilles.
  • Premières gouttelettes de miellat légèrement collantes sur les feuilles.

Dès que vous constatez l'un de ces signes, vous devez agir. Il est préférable de commencer par des méthodes mécaniques et des insectes utiles. Plus vous intervenez tôt, moins vous aurez à traiter par la suite.

Pourquoi les produits chimiques de synthèse ne sont pas une option pour moi

Honnêtement, les produits chimiques n'ont pas leur place dans un jardin naturel. Certes, un insecticide chimique peut rapidement décimer les mouches blanches à première vue, mais le prix à payer est élevé. Ces parasites développent très rapidement des résistances, de sorte que le produit n'est plus efficace après peu de temps. Résultat : non seulement l'ancienne infestation revient, mais le problème est souvent encore plus grave.

Plus grave encore, les produits chimiques ne font pas la distinction entre les ravageurs et les insectes utiles. Ils ne tuent pas seulement les mouches blanches, mais aussi leurs principaux prédateurs, tels que les guêpes parasitoïdes, les coccinelles ou les chrysopes. Vous détruisez ainsi l'équilibre biologique qui maintient votre jardin en bonne santé et le stabilise à long terme.

À cela s'ajoutent les résidus sur les légumes, les risques pour les abeilles et autres pollinisateurs, ainsi que la pollution du sol et de l'eau. Tout cela est pour moi en contradiction flagrante avec un jardin vivant et durable.

La mouche blanche en hiver : comment ce ravageur survit à la saison froide

La mouche blanche n'apprécie pas le froid. En Europe centrale, elle ne survit généralement pas à des températures proches de zéro. Néanmoins, elle ne disparaît pas complètement en hiver. De nombreuses populations se retirent simplement dans des espaces intérieurs protégés : les jardins d'hiver, les serres, les tunnels chauffés ou même les plantes d'intérieur deviennent ainsi des quartiers d'hiver idéaux.

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Photo : dans les serres et sur les plantes d'intérieur, l'aleurode peut survivre même pendant la saison froide.

Les insectes y trouvent tout ce dont ils ont besoin : chaleur, lumière et souvent un feuillage dense qui leur offre une protection. Les plantes d'intérieur telles que les hibiscus, les fuchsias ou les lantanas peuvent notamment servir involontairement de base d'hivernage. Au printemps, les mouches blanches repartent de là pour une nouvelle saison de jardinage.

Remarque : contrôlez régulièrement vos plantes d'intérieur et en pot pendant l'hiver pour détecter toute infestation. En retirant rapidement les feuilles infestées, en installant des pièges jaunes ou en utilisant des insectes utiles tels que les guêpes parasitoïdes, vous commencerez le printemps avec des plantes « propres » et n'aurez pas à lutter immédiatement contre une population initiale dans votre jardin.

FAQ - les mouches blanches ou aleurodes
Qu'est-ce que la mouche blanche ?

Il ne s'agit pas d'une véritable mouche, mais d'un puceron blanc -aleurode-, apparenté aux pucerons et aux cochenilles, qui se nourrit de la sève des plantes.

D'où vient la mouche blanche ou aleurode?

Elle est originaire des régions tropicales et subtropicales. Aujourd'hui, grâce au commerce des plantes, elle est présente presque partout dans le monde.

Quelles sont les plantes préférées de la mouche blanche ?

Les tomates, les concombres, les poivrons, de nombreuses fleurs de balcon et, malheureusement, dans les serres, presque tout ce qui est tendre et juteux.

Comment reconnaître une infestation à un stade précoce ?

De petits essaims blancs au moment de les toucher, des taches jaunâtres sur les feuilles et du miellat collant sont les signes classiques.

L'aération est-elle vraiment efficace contre la mouche blanche ?

Oui ! Le mouvement de l'air dérange les insectes et rend le climat inconfortable. Un ventilateur ou une ventilation transversale sont d'une grande aide.

La mouche blanche peut-elle transmettre des maladies aux plantes ?

Malheureusement oui, en particulier l'aleurode du tabac qui peut introduire des virus dans les plantes.

Quelle est la méthode la plus efficace pour lutter contre la mouche blanche ?

Combiner plusieurs méthodes ! Utiliser tôt des insectes auxiliaires utiles, accrocher des pièges jaunes, pulvériser si nécessaire des produits doux tels que le neem ou le savon potassique.

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  • Catégorie: Protection pour plantes
  • Catégorie: Tomates

Auteur: Nicole Edler

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