Les kiwaïs, en latin Actinidia arguta, sont les petites sœurs des kiwis classiques à gros fruits. Comme ces fruits sont très rares en supermarché, ils ont longtemps eu du mal à s’imposer comme plantes de jardin et petits fruitiers précieux. Mais à présent, les choses semblent changer lentement mais sûrement : Dans la boutique de plantes Lubera, nous vendons actuellement 50 % de kiwaïs de plus que de kiwis classiques. Par rapport aux kiwis classiques, ils présentent l’avantage décisif de pouvoir être plantés et cultivés assez facilement et surtout d’avoir un faible encombrement. Découvrez ici comment procéder. La boutique Lubera propose un vaste assortiment de mini-kiwis, si vous souhaitez vous aussi en profiter.
Sommaire
- Comparaison des kiwaïs et des kiwis classiques
- Emplacement et sol
- Mini-kiwis pour mini-jardins — les kiwaïs prennent peu de place
- Planter des kiwaïs
- Conduite des kiwaïs en espalier
- Conduite sur piquet
- Culture en pot
- Taille des kiwaïs — les deux méthodes de taille les plus simples
- La taille longue des mini-kiwis
- La taille courte des kiwaïs
- Rusticité des kiwaïs
- Récolte et transformation
- L’embarras du choix — Les bons kiwaïs pour votre jardin
- Variété autofertile Super Issai — En cas d’urgence, même tout seul
- Le rôle de la plante mâle pollinisatrice
- L’assortiment idéal de kiwaïs pour le jardin
- Variétés complémentaires aux avantages complémentaires
Comparaison des kiwaïs et des kiwis classiques
Voici tout d’abord une comparaison des deux groupes de kiwis : Le kiwi classique à gros fruits de l’espèce Actinidia deliciosa d’une part et le kiwaï, Actinidia arguta d’autre part. D’ailleurs, d’autres espèces que l’Arguta ont été croisées dans les kiwaïs, notamment Actinidia melanandra pour sa chair rouge et Actinidia kolomikta pour une rusticité encore supérieure, une plus grande fertilité, une maturité plus précoce et une teneur accrue en vitamine C. Pour simplifier, on parle tout de même de kiwi Arguta pour les kiwaïs, car cette espèce domine dans toutes les variétés. Mais que montre la comparaison entre le kiwi Arguta et les kiwis classiques ?
Kiwaï (Actinidia arguta) | Kiwi classique à gros fruits (Actinidia deliciosa) | |
Taille des fruits | 10 à 15 g | 70 g |
Peau, pubescence | Peau fine non pubescente, peut être consommée avec la chair | Peau épaisse pubescente, ne se consomme pas |
Goût | En général, saveur plus sucrée, plus fruitée, les variétés à chair rouge ont un goût de raisin | Saveur plus proche de celle d’un kiwi |
Récolte | Septembre à octobre | Octobre, mais la plupart du temps novembre |
Rusticité | Totalement rustique, jusqu’à -25 à -30 °C | Vieux bois bien rustique, jusqu’à -18 °C |
Naturellement vigoureux | 3 à 6 m contre un mur avec un support de croissance | 5 à 10 m |
Demande de la place | 2 à 2,5 m de distance sur espalier, 150 cm en cas de culture sur piquet | 1—2 plantes peuvent couvrir une pergola entière, en espalier 3 à 6 m de distance |
Conditions de fécondation | Dioïque, plantes avec fleurs femelles et plantes avec fleurs mâles, les cultivars femelles ont besoin d’une plante pollinisatrice mâle, à raison d’une pour env. 8 plantes femelles | Dioïque, plantes avec fleurs femelles et plantes avec fleurs mâles, les cultivars femelles ont besoin d’une plante pollinisatrice mâle, à raison d’une pour env. 8 plantes femelles |
Vitamine C | Teneur en vitamine C et E encore supérieure à celle d’un kiwi classique | Teneur en vitamine C absolument énorme |
Propriétés de conservation | Peuvent être conservés mûrs pendant environ 3 semaines au réfrigérateur, cueillis verts, leur durée de conservation peut être portée à environ 5 à 6 semaines | Se conservent mieux que les mini-kiwis ; cueillis durs, les kiwis classiques peuvent être conservés jusqu’à 3 mois dans une boîte de stockage dans une pièce fraîche. Pour les consommer, faites-les mûrir à température ambiante durant quelques jours |
Dans l’ensemble, les kiwaïs sont plutôt mieux adaptés aux situations de jardinage moyennes que les kiwis classiques, surtout grâce à leur faible encombrement. Toutefois, une utilisation fait exception : nous préférerions toujours un kiwi classique pour végétaliser et recouvrir une pergola, car il y a là plus de place que nécessaire pour planter en plus une variété pollinisatrice mâle sur un pilier. La croissance vigoureuse du kiwi classique permet de couvrir rapidement l’espace disponible, les très grandes feuilles charnues qui se superposent protègent même d’une légère averse.
Emplacement et sol
L’Actinidia arguta et les espèces secondaires Actinidia melanandra et Actinidia kolomikta utilisées pour l’obtention de cultivars sont des lianes et des grimpantes. Dans la nature, elles s’élèvent vers la lumière en s’accrochant à d’autres arbres et petits arbustes. Cependant, elles ont besoin d’un ensoleillement maximum pour pouvoir produire suffisamment de fruits sucrés. On pourrait peut-être en déduire qu’à l’instar des clématites, elles ont besoin d’avoir les pieds à l’ombre et la tête au soleil, et ce n’est pas faux. Toutefois, une exposition en plein soleil du pied ne causerait pas immédiatement de dommages à la plante (comme c’est parfois le cas pour les clématites). Les actinidias ayant, comme nombre de grimpantes, des racines plutôt superficielles, il est conseillé de les pailler au bout de 2 à 3 ans et non à la plantation, ce qui aurait pour effet de fixer trop d’azote. La fertilisation azotée doit être augmentée après 2-3 ans même en cas de paillage.
Il faut donc un emplacement semi-ombragé à totalement ensoleillé. Palissés contre un mur, il sera préférable de privilégier une exposition ouest ou est, mais pas sud, car les kiwaïs y bourgeonnent trop tôt et sont donc fragilisés en cas de gelées tardives. Certes, ils n’en mourraient pas, mais donneraient une piètre récolte cette année-là.
Les kiwis, y compris les mini-kiwis, affectionnent les sols légers et humifères, qui leur fournissent les nutriments indispensables à leur croissance et peuvent parfois rencontrer des difficultés sur les terres très calcaires. La survenue de chlorose ou le jaunissement de feuilles est alors très facile à traiter en utilisant du chélate de fer. Nous proposons spécialement à cet effet Frutilizer® Instant Solution dans notre boutique Lubera®.
Mini-kiwis pour mini-jardins — les kiwaïs prennent peu de place
L’avantage décisif du kiwaï réside — nous l’avons déjà mentionné — dans son faible encombrement par rapport aux kiwis classiques. Certes, leur hauteur naturelle est toujours de 3 à 6 m, mais avec les bonnes méthodes de culture, les kiwaïs se contentent très bien d’un palissage de 2 m de haut sur 2 m de large. Sur piquet, 1 voire 1,5 m2 suffisent.
Le frein décisif à la croissance des kiwaïs est en fin de compte leur rendement important et régulier, qui réduit nettement la croissance après 4 à 6 ans. Je vois énormément de mini kiwis matures qui doivent même être rabattus un peu plus sévèrement pour retrouver une croissance plus importante — surtout s’ils sont cultivés en bac. Cette inhibition de la croissance semble également mieux fonctionner pour le kiwaï que pour les kiwis classiques qui connaissent souvent une alternance en termes de rendement voire des années improductives.
Pour qu’un kiwaï planté dans un espace restreint se développe bien, il convient d’appliquer le dicton suivant :
pour freiner, il faut d’abord accélérer…
Certes, cela semble contradictoire, mais s’explique très facilement : Les jeunes plants de mini-kiwis doivent d’abord grandir, devenir adultes au sens propre du terme, car c’est pour eux le seul moyen de fleurir au bout de 2 à 3 ans. Dès qu’ils fleurissent et fructifient, les opérations de taille décrites ci-dessous peuvent commencer. Une taille trop précoce stimule certes la croissance initiale, mais avec le risque d’attendre éternellement les fruits…
Il existe d’ailleurs une autre astuce pour gagner de la place : Les plantes mâles doivent seulement fleurir et ne demandent pas exagérément de place, à peu près 50 % de l’espace disponible ; dès qu’elles commencent à fleurir, on peut les maintenir petites. IL est également possible de planter la plante pollinisatrice mâle à côté d’une plante femelle et de les cultiver ensemble, en la taillant parallèlement aux tiges femelles.
Planter des kiwaïs
Nous proposons le kiwaï sous forme de robustes plantes en conteneur de 5 litres. Déjà en pépinière, le kiwaï peut ainsi avoir une certaine vigueur et est attaché à un bambou de 100 cm. Ces grandes plantes présentent l’avantage d’apporter la garantie du succès et peuvent être plantées en été ou en automne, car elles sont déjà suffisamment rustiques. Par conséquent, nos kiwaïs peuvent être plantés presque toute l’année.
À la plantation, veillez à apporter le plus de matière organique possible, c’est-à-dire du compost bien décomposé ou du terreau horticole. Ce volume s’élève par plante à un bon sac de terreau (Terreau fertile n° 2) ou une brouette de compost. La plante doit être suffisamment enterrée pour recouvrir la motte de quelques centimètres de terre arable. Décompactez bien la motte avant la plantation, pour forcer les racines à se développer.
Retrouvez ci-après les principaux types de culture pour le jardin. Nous aborderons ensuite la taille ou plutôt les deux types de taille possibles, mais qui en fin de compte concernent chacun des trois modes de culture.
Conduite des kiwaïs en espalier
L’espalier peut être autonome ou fixé à un mur. Contre un mur, privilégiez une exposition est ou ouest, car au sud les kiwaïs bourgeonnent trop tôt. Posez un câble horizontal à 60 cm, 120 cm et 180 cm pour stabiliser les branches. Avec un espacement de 1,5 à 2 m, les tiges sont réparties en éventail pour remplir le plus vite possible l’espace disponible. Sur un espalier plus grand avec un écartement de 2 à 3 m, les tiges peuvent également être conduites horizontalement à chaque niveau. D’une manière générale, nous conseillons toutefois de ne pas trop contrôler la plante au début, mais de la laisser pousser le plus librement possible afin d’obtenir le plus rapidement possible une mise à fleur. Comme les kiwis de notre boutique sont tous francs de pied, nul besoin de faire attention au point de greffe, et il est donc possible de conserver plusieurs tiges que l’on répartira en espalier. Plantée au printemps en espalier, il s’avère fréquemment bénéfique de rabattre la plante à environ 50 à 80 cm, afin de pouvoir répartir sur le support les nombreux sarments qui en résultent.
Photo : kiwaï Culture en espalier autonome pendant la période de végétation, ici avec les charpentières conduites horizontalement.
Conduite sur piquet
Comment cultiver le kiwi sur un piquet ? La meilleure illustration est l’analogie avec la vigne, qui peut également être cultivée sur un piquet. Pour le kiwaï, il faut enterrer sur 50 cm un piquet d’environ 200 cm de long. 1 à 2 tiges du kiwaï planté sur le piquet seront conduites jusqu’à 150 cm de hauteur puis taillées à ce stade. L’année suivante au plus tard, des sarments latéraux apparaissent qui seront taillés en début de printemps à 20 ou 30 cm. C’est ainsi que se forme peu à peu une sorte de couronne en forme de parasol trônant au-dessus d’un tronc de 100 à 155 cm de hauteur, offrant une récolte abondante. Selon l’emplacement et l’effet souhaité, il est possible de laisser pousser les sarments latéraux inférieurs sur le tronc (à rabattre également chaque année à 20-30 cm), ou bien d’élaguer le tronc pour obtenir l’effet de couronne en parasol…
Culture en pot
Il est également possible de cultiver le kiwaï dans un bac de 50 à 100 litres de volume. Il faudra généralement relier celui-ci à une structure en espalier pour former par exemple une pyramide. Utilisez du terreau pour plantes en bac comme substrat. La culture en bac a pour effet que la croissance est d’abord très rapide, mais se ralentit ensuite fortement, permettant alors de conserver une taille de 2 à 2,5 m.
Taille des kiwaïs — les deux méthodes de taille les plus simples
Le fait que je présente ici deux méthodes de taille ne signifie pas du tout que la taille du kiwaï soit difficile, il existe simplement deux solutions simples différentes pour un même résultat. La taille longue donne une plante un peu plus sauvage, plus envahissante ; la taille courte se rapproche plus de la culture de vigne.
La taille longue des mini-kiwis
La taille longue peut être utilisée pour tous les types de culture, mais elle est particulièrement pratique pour la culture sur piquets (voir la série de photos ci-dessous).
Si de longues tiges flagelliformes se forment en été, il est facile de les supprimer fin juin et de renouveler si nécessaire l’opération en août ; on ne les coupera cependant pas en entier, mais on les réduira à un moignon d’environ 30 cm, qui donnera tôt ou tard à nouveau un bois fructifère. La photo montre un kiwi sur pied au printemps avant la taille. En été, les tiges flagelliformes ont déjà été supprimées.
Photo : kiwaï sur piquet avant la taille.
Taille grossière : toutes les tiges sont éliminées à l’instinct et de préférence avec un taille-haie jusqu’à laisser 20 à 40 cm de longueur.
Photo : kiwaï conduit sur piquet après une taille grossière ; au lieu d’un piquet, on a utilisé ici une structure déjà existante.
La taille de précision se fait ensuite au sécateur ; elle n’est pas impérative et n’est pas nécessaire chaque année, mais permet au kiwaï de conserver sa vigueur plus longtemps : Le bois faible est éliminé à un œil ; les vieilles tiges éliminées sont également réduites à des moignons afin de favoriser le développement de nouveau bois à partir du centre de la couronne. Si cette taille est moins importante ou moins fréquente, la couronne du kiwi se développe plus rapidement en une sorte de parasol, ce qui peut aussi être attrayant.
Photo : kiwaï après la taille de précision.
Vidéo : Comment tailler un kiwi d’été ou kiwaï ?
Vidéo : Encore une fois — comment tailler un kiwi d’été ou kiwaï ?
La taille courte des kiwaïs
La taille courte du kiwaï s’inspire fortement de celle de la vigne. En fin de compte, elle est également très simple et ne comporte que deux étapes.
- Comme ci-dessus pour la taille longue, les longues tiges flagelliformes mesurant jusqu’à 2 m seront éliminées de préférence en été, fin juin et à nouveau fin août, jusqu’à obtenir un moignon d’environ 30 cm.
- Lors de la taille de printemps, tous les sarments latéraux des charpentières (conduits verticalement ou horizontalement) sont taillés jusqu’à ce ne conserver qu’un ou deux yeux (bourgeons foliaires).
Photos : des mini-kiwis compacts plus anciens dans la parcelle d’essai de plantes mères de Lubera Edibles. Ils sont essentiellement taillés courts, mais après quelques années, les moignons régulièrement rabattus deviennent relativement importants ; il est alors intéressant de développer un nouveau sarment latéral directement depuis la charpentière, afin de renouveler l’espalier. Ces espaliers sont cultivés en pot et l’effet mentionné ci-dessus se manifeste clairement, ce qui permet de conserver aisément un port compact.
Vidéo : La taille courte du kiwi.
Rusticité des kiwaïs
Les kiwaïs ne subissent pas de dommages hivernaux jusqu’à -25 à -30 °C, il ne peut donc rien leur arriver en Europe centrale… Toutefois, les kiwaïs continentaux bourgeonnent relativement tôt et sont donc menacés par les gelées printanières. Certes, ils n’en meurent pas, mais leur rendement est réduit cette année-là au minimum ; juste après les gelées, les jeunes tiges vertes noircissent, mais dix jours plus tard seulement, l’alerte est levée, de nouveaux bourgeons et sarments apparaissent, mais dont la floraison et la fructification seront bien moins abondantes. Il s’avère donc utile de préparer un non-tissé ou quelque chose de similaire pour protéger les mini-kiwis, cette protection étant généralement suffisante.
Récolte et transformation
La fenêtre de récolte du kiwaï est relativement courte. Dès que la peau du fruit se ramollit et commence à flétrir, la récolte est trop tardive et l’arôme du fruit en souffre également — il devient trop mûr et « bourru », parfois déjà avec de légères nuances d’alcool. Récoltez par conséquent les mini-kiwis lorsqu’ils sont à peine mûrs, c’est-à-dire lorsque les premiers fruits cèdent légèrement à la pression du pouce. On dispose alors de suffisamment de temps pour les déguster et les transformer. Les fruits ainsi cueillis se conservent environ 3 semaines au réfrigérateur, voire 4 à 5 semaines s’ils sont cueillis encore un peu plus durs.
L’embarras du choix — Les bons kiwaïs pour votre jardin
Compte tenu des nombreuses variétés de kiwaïs que nous proposons dans notre boutique, le choix est cornélien. J’aimerais vous donner ci-dessous quelques conseils simples pour choisir une variété. Grâce à leur port relativement compact et aussi aux méthodes de culture simples décrites ci-dessus, la plantation et la récolte de plusieurs variétés de kiwaïs sont faciles, même dans un jardin de taille moyenne ou petite, voire sur une terrasse, et permettent de profiter ainsi de la diversité des variétés.
Variété autofertile Super Issai — En cas d’urgence, même tout seul
La variété autofertile Super Issai convient pour ainsi dire en cas d’urgence, c’est-à-dire lorsqu’on n’a vraiment pas de place et qu’on ne peut planter qu’un seul kiwaï. Le terme d’autofertilité peut toutefois prêter à confusion, car chez Super Issai (tout comme chez les kiwis autofertiles à gros fruits), ce n’est pas une fleur femelle qui est fécondée par des organes mâles de la même fleur ou de la même plante, mais des fruits sans fécondation, appelés fruits parthénocarpiques… Dans les faits, la réalité des variétés autofertiles est encore un peu plus déroutante : en fait, les fleurs d’Issai et de Super Issai sont fonctionnellement des fleurs mâles, qui ne présentent qu’un organe femelle très rabougri, mais une infinité d’étamines mâles.
Photo : fleurs de la variété autofertile de mini-kiwi Super Issai.
Manifestement, ces fleurs fonctionnellement mâles sont tout de même capables de produire des fruits sans graines…. Je suppose que Super Issai pourrait ainsi être utilisé comme variété pollinisatrice mâle (qui porterait elle-même des fruits) — mais nous n’avons pas encore vérifié scientifiquement cette hypothèse.
Le rôle de la plante mâle pollinisatrice
La variété de kiwi mâle pollinisatrice Maskulino peut féconder jusqu’à 8 plants de kiwi femelles (à l’aide des insectes qui les visitent). Nul besoin d’avoir une immense plante de même taille que celle des plantes femelles, les kiwaïs mâles pollinisateurs peuvent être maintenus petits, dès qu’ils ont entamé la mise à fleurs (au bout de 1 à 2 ans). Il est également possible de planter la plante mâle entre deux plantes femelles sans avoir besoin d’un surcroît de place, il s’y sentira parfaitement bien… J’ai vaguement l’idée depuis longtemps de planter une variété autofertile avec des organes floraux mâles, à la place d’un kiwaï mâle, mais je n’ai pas encore pu la vérifier. Les valeureux avant-gardistes du kiwaï peuvent toutefois se lancer avec de bonnes perspectives de réussite.
L’assortiment idéal de kiwaïs pour le jardin
Nous souhaitons vous proposer pour votre jardin un assortiment de kiwaïs le plus complet possible, reflétant au mieux leur diversité sans toutefois franchir certaines limites. Cet assortiment parfait, mais pas trop grand, se compose de 4 variétés. Il faut avoir de la place pour 3 variétés femelles, le mâle pouvant être intercalé entre elles :
Photo : la variété pollinisatrice mâle « Maskulino ».
Photo : la variété à chair verte et gros fruits : « Super Jumbo ».
Photo : la variété à chair rouge à la délicieuse saveur de raisin : « Red Jumbo » (ou « Kens Red »).
Photo : la variété à peau rose et chair verte : « Pink Jumbo ».
Variétés complémentaires aux avantages complémentaires
Bien entendu, il existe aussi d’autres variétés précieuses, dont l’avantage est clair et net. « September Scarlet » est la variété la plus précoce et peut être cultivée et amenée à maturité même dans des régions d’altitude ou au climat généralement plus rude.
Photo : le mini-kiwi « September Scarlet » a peau et chair rouges.
De toutes les variétés, Fresh Jumbo est celle qui est la mieux à même de produire une multitude de fruits sur des « grappes ». Elles peuvent ensuite être coupées à la récolte et être pour ainsi dire récoltées entières.
Photo : la variété de mini-kiwi « Fresh Jumbo » produit des fruits plutôt ronds.