Figuiers nains — existe-t-il vraiment des figuiers nains ou compacts ?

Des figuiers nains ou des figuiers (très) compacts, parfois censés ne pas dépasser un mètre de haut, apparaissent très régulièrement sur le marché. Il est frappant de voir qu’à titre de promotion et d’illustration, les figuiers sont souvent dessinés croulant sous d’innombrables fruits avec un nombre impressionnant de tiges courtes et — que ce soit en photo ou en vidéo - ils sont à vrai dire toujours présentés en pot ou en bac. Nous nous demanderons dans cet article s’il existe des figuiers à port compact et comment, qu’il s’agisse d’arbustes ou d’arbres. Nous présenterons aussi quelques variétés de figuiers à port compact et en discuterons. Enfin, nous exposerons les principaux facteurs et lois d’accroissement qui permettent d’obtenir un figuier compact dans le jardin, en sol naturel ou en pot. Mais commençons par la conclusion la plus importante de cet article : Il n’existe à vrai dire pas de variétés de figuiers super-compacts, naturellement nains mesurant moins de 1 m (notre définition des lowberries et des lowfruits)… Le facteur le plus important et le plus déterminant pour obtenir un figuier compact (et à la rigueur nain) est de le cultiver en pot, c’est-à-dire de limiter sa croissance racinaire et éventuellement aussi à limiter les nutriments et l’arrosage. Le figuier est extrêmement tolérant au stress (à la chaleur, à la sécheresse, aux carences nutritionnelles et même à la salinisation) et peut être cultivé dans des conditions très étriquées et pauvres — ou y répondre justement par un nanisme. Notre boutique de jardinage propose un vaste choix de différents figuiers, robustes et productifs.

Quelques réflexions — théoriques — sur le nanisme des figuiers

Avant de nous intéresser à quelques variétés à port plus compact, je m’autorise à quelques réflexions théoriques visant à montrer qu’une réelle prédisposition génétique au nanisme chez le figuier est plutôt rare, voire improbable. De par leur histoire, les figuiers ont un immense instinct de survie, ils poussent même si nécessaire dans une anfractuosité de roche, dans un sol pierreux quasiment dépourvu de nutriments et d’eau et profitent inversement de la moindre occasion pour croître avec vigueur et assurer ainsi leur pérennité.

Corrélation positive entre croissance et rendement

Contrairement à de nombreuses espèces fruitières, il existe chez les figuiers une corrélation fondamentalement positive entre la croissance et le rendement.

Photo : figuier très chargé en fruits.

Cette corrélation positive (qui a également été prouvée scientifiquement, par exemple par Badii Gaaliche et autres, 2011, dans Scientia Horticulturae) concerne les deux types de figuiers possibles hors de la zone méditerranéenne : plus la croissance du bois de l’année précédente a été vigoureuse, meilleur sera le rendement des figues d’été qui se développent sur celui-ci en automne et en hiver, souvent à son extrémité. Et plus le bois de l’année est vigoureux, plus les figues d’automne peuvent se développer. Ce sont celles qui se forment durant la période de végétation et qui arrivent à maturité en automne, soit généralement entre septembre et novembre dans les régions continentales.

Photo : tige de figuier d’automne : plus elle pousse, plus elle produit de fruits.

Bien entendu, ces « lois d’accroissement » ont des effets différents selon qu’une variété a tendance à plutôt produire des figues d’été que des figues d’automne ou, si comme pour les figuiers bifères Twotimer®, les deux rendements sont à peu près égaux. Ce n’est que dans un deuxième temps, pour ainsi dire comme un mécanisme de correction, que le rendement freine quelque peu la croissance à long terme. Néanmoins, la loi fondamentale du figuier s’applique toujours : une croissance plus importante entraîne un accroissement du rendement potentiel. Si l’on applique maintenant ce constat à l’évolution des figues fruitières et cultivées sur des milliers d’années, il en ressort une tendance nette à favoriser les variétés vigoureuses dans des conditions idéales, à même tout simplement de produire plus de fruits, de graines et donc de potentiel de survie. La sélection humaine des variétés cultivées, commencée il y a plusieurs milliers d’années déjà, aura également tendance à favoriser la croissance vigoureuse.

Existe-t-il vraiment des gènes de nanisme chez les figuiers ?

Je me réfère ici brièvement à notre expérience en matière de sélection de lowberries® et de lowfruits® à port compact. Au cours des 15 dernières années, nous n’avons cessé de créer de nouvelles variétés spéciales pour balcons et terrasses ainsi que pour les petits jardins, dont la croissance naturelle est inférieure à un mètre. Presque toutes ces variétés (framboisiers Lowberry®, mûriers Lowberry®, mais aussi pommiers Maloni®) sont basées sur ce que l’on appelle des « nains génétiques » (« Genetic Dwarfs »).

Photo : Lowberry Little Sweet Sister.

Photo : Lowfruit Maloni Gullivers.

On peut se représenter et expliquer ce phénomène de la manière suivante : Les gènes responsables du nanisme ont tendance à se répercuter négativement dans la nature et ont donc peu de chances de survivre : les petites plantes ne parviennent pas à atteindre la lumière, sont piétinées, mangées, ont une capacité très limitée à s’imposer. Ces gènes sont de ce fait aussi appelés « létaux », délétères. Dans la nature et dans la génétique des plantes, ces gènes ou ces combinaisons de gènes aléatoires disparaissent généralement rapidement, précisément parce que leurs plantes porteuses ne survivent pas. Si les gènes sont dominants, ils disparaissent complètement, s’ils sont récessifs (c’est-à-dire qu’ils n’ont un effet que s’ils sont représentés sur tous les brins de chromosomes), ils pourraient dans certaines circonstances survivre cachés (récessifs, sur un seul brin de chromosome) dans les plantes — précisément parce qu’ils sont sans effet sur la croissance. Ils n’apparaissent que si, par hasard, deux plantes portant le même gène de nanisme se combinent sexuellement (ce qui est plutôt improbable), ou si la plante devient autofertile, généralement du fait de la sélection humaine, et peut donc s’autoféconder avec son propre pollen. Quasiment tous nos Lowberries® et Lowfruits® sont par conséquent issus de telles sélections.
Mais qu’est-ce que cela signifie pour le figuier ? Compte tenu de la complexité de sa biologie de fécondation, l’autofécondation est grandement exclue chez le figuier cultivé : Les petits fruits des figuiers de culture n’ont plus de fleurs mâles entièrement formées, elles dépendent de la fécondation des caprifiguiers (à l’aide du blastophage). Par définition, il n’y a donc jamais d’autofécondation. Et qu’en est-il des figuiers comestibles du Nord, souvent présentés comme autofertiles ? La seule exactitude de cette description est que les fruits de la variété nordique ne sont pas issus d’une pollinisation croisée, et ne sont pas non plus nés par autofécondation, mais que ces figuiers ont développé la capacité de produire des fruits sans fécondation (en raison de la sélection humaine et probablement animale) et de les amener à maturité. Nos variétés de figues du nord ne produisent pas non plus de graines capables de germer.
Mais qu’est-ce que cela a à voir avec un port compact ? Il serait possible, voire probable, que des gênes de nanisme apparaissent de temps à autre, par mutation naturelle (un facteur de diversité décisif) et que ceux-ci survivent de manière récessive (sur un seul brin de chromosome). Mais compte tenu de la biologie de fécondation spéciale décrite ci-dessus, les figues ne peuvent pas se dupliquer et apparaître par autofécondation, y compris par des méthodes culturales spéciales. Il faut toujours une pollinisation croisée pour produire des graines à capacité germinative. En théorie, il serait toutefois possible que des gènes nains récessifs d’un figuier pollinisateur (caprifiguier) et d’un figuier comestible se combinent, mais ceci est extrêmement improbable…

Conclusion : le figuier s’est systématiquement développé en espèce ayant tendance à être très vigoureuse, et la survenue de « gênes de nanisme » est extrêmement improbable.

Figuiers à port compact dans la gamme Lubera et sur le marché

En conséquence, l’offre de variétés à port significativement compact est très limitée — et la plupart du temps exagérée. Si un figuier en pot fructifie rapidement, dès 50 à 80 cm de hauteur, cela ne signifie pas pour autant qu’il gardera cette taille. En pleine terre, il atteindra facilement 2 m voire plus ; sans taille sévère et sans épisodes de gel, la plupart des variétés atteindront rapidement 3 à 4 m de haut (au bout de 7 à 10 ans). Il faut donc par principe plutôt être prudents en ce qui concerne les figuiers nains proposés avec une taille inférieure à 100 cm, voire nettement inférieure à 150 cm. Chez Lubera, au cours de nos essais, nous n’avons pas encore trouvé une telle variété dans notre assortiment qui en compte plus de 100. Ceci correspond aussi à nos attentes, ainsi que nous l’avons montré ci-dessus. Examinons à présent les trois variétés des meilleurs figuiers compacts les plus réputés.

Figuier Gustis® Ficcolino® (vidéo)

Vidéo : Figuier Gustis® Ficcolono® : Tout ce qu’il faut savoir sur les figuiers bifères Twotimer®.

Photo : la variété Gustis® Ficcolino® dans sa pépinière de plantes mères.

Photos : figues Gustis® Ficcolino®.

Le figuier Gustis® Ficcolino® est la seule variété compacte, sélectionnée pour son port compact, même en pleine terre. Chez nous, dans la pépinière de plantes en conteneur, le figuier Ficcolino® n’a pas du tout un port compact, mais il est très vigoureux et surtout touffu, atteignant volontiers une hauteur de 60 à 90 cm dans un pot de 5 litres. Même si l’on mesure les entre-nœuds, c’est-à-dire l’espacement internodal, (les bourgeons foliaires), il n’y a guère de différence par rapport à d’autres variétés dont la croissance est plus vigoureuse à long terme, mais aussi plus volumineuse. La différence décisive se situe au niveau de l’habitus de croissance : Ficcolino® a un port nettement plus touffu, avec plus de tiges que les autres variétés et sa ramification est également bien plus prononcée au cours des années suivantes que celle de ses concurrents. Les nombreuses pousses terminales qui en résultent donnent naissance, en fin d’automne et en hiver, à de minuscules bourgeons à fruits qui évolueront l’année suivante, jusqu’en juillet, en petites figues juteuses vert-jaune-blanc. L’été, d’autres figues d’automne s’y ajoutent et la combinaison du port ramifié, de la récolte d’été abondante et de la production automnale a pour effet que le figuier Ficcolino® a un port nettement plus compact et limité à plus ou moins 200 cm au bout de 7 à 10 ans. Ficcolino® est donc une variété de figuiers tout à fait compacte, dont la taille atteint la moitié de la hauteur des variétés de figuiers à fort développement. On ne peut toutefois pas parler d’un figuier nain. Par comparaison, Ficcolino® semble avoir une croissance tout à fait similaire à celle de Little Miss Figgy® — voire un peu plus faible.

Figuier, figuier nain (?) Little Miss Figgy®

Photos : Variété de figuiers Little Miss Figgy® dans sa pépinière de plantes mères.

Photos : Little Miss Figgy®.

Little Miss Figgy®, parfois vendu sous la marque Figality®, est présenté dans de nombreux catalogues comme un figuier nain, ce qui n’est pas vraiment le cas non plus. Il s’agirait d’une mutation gemmaire de Violet de Bordeaux, qui développe des entre-nœuds nettement plus courts que la variété d’origine. Chez Little Miss Figgy aussi, nous avons constaté en pépinière, dès la deuxième année dans un pot de 5 l, une croissance ramifiée très dense, mais qui, comme Ficcolino®, atteint facilement 60 à 100 cm… Ici aussi, l’effet « compact » n’est pas vraiment dû au port proprement dit — et même les entre-nœuds, avec un bon arrosage et une bonne fertilisation, ne sont que légèrement plus courts que chez d’autres variétés à croissance normale. Mais comme pour Ficcolino®, le port buissonnant, la bonne ramification et ensuite la combinaison d’une double récolte (figues d’été et figues d’automne) résultent globalement en une croissance plus faible. Je l’estime aussi à +-200 cm (bien que nous n’ayons pas encore de plants de 10 ans). C’est aussi ce que l’on constate dans diverses indications de catalogue : Pour cette variété encore jeune, la hauteur finale indiquée au début aux USA était de 3-4 pieds, pour passer peu à peu à 4 à 6 pieds, soit déjà 180 cm?

Figuier Petite Negra, Petit Negro

Malheureusement, les figuiers Petite Negra et Petit Negro ne figurent pas dans notre assortiment actuel et nous n’avons pas non plus d’expérience en la matière. Mais il est intéressant de noter qu’il s’agit également d’une mutation gemmaire de Violet de Bordeaux (Négronne) et on ne peut pas exclure qu’il s’agisse d’une seule et même variété de Little Miss Figgy, en tout cas elles sont très similaires. Nous supposons cependant qu’il s’agit de deux mutations gemmaires indépendantes de Violet de Bordeaux, ayant apparemment tendance à en avoir, et qui est déjà relativement compact… On ne trouve sur Internet et dans la littérature que des indications et des photos de Petite Negra pour les plantes en pot et en bac, ce qui fausse naturellement le résultat en raison de l’effet d’emprisonnement (espace racinaire limité, éventuels manque d’eau et d’engrais). Mais ici aussi, le port compact sera à imputer aux caractéristiques générales de la variété : port buissonnant, bien ramifié, combinaison de la production de figues d’été et de figues d’automne. Les indications de taille vont jusqu’à près de 200 cm.

Les raisons d’un port compact chez les figuiers

Même si la recherche de figuiers nains n’a pas vraiment abouti jusqu’alors (en partant d’une hauteur souhaitée de 100 cm), 5 facteurs clairs et parfois aussi des méthodes culturales donnent des figuiers à port plus compact. Les variétés au port le plus compact sont celles qui combinent différentes caractéristiques, ainsi que nous l’avons montré ci-devant pour Ficcolino® et Little Miss Figgy®. Ces facteurs sont :

• Des entre-nœuds plus courts
• Un port touffu, très ramifié pour des figuiers
• Une propriété des figuiers bifères Twotimer® avec deux récoltes la même année
• Figuiers en cage
• Taille sévère des variétés de figues d’automne

Mutation gemmaire avec des espacements internodaux plus courts

Comme nous l’avons déjà montré ci-dessus pour Petite Negra et Little Miss Figgy, des entre-nœuds plus courts peuvent bien sûr ralentir la croissance. Mais j’estime que cet effet est plutôt faible. On confond souvent le faible espacement internodal avec la propriété exclusive du figuier cultivé Ficus carica de répondre à des situations de pénurie (eau, volume racinaire, fertilisation) par un nanisme et des entre-nœuds très courts. Il est très facile d’observer ce phénomène sur des figuiers en pot depuis plusieurs années et qui n’ont peut être pas été correctement fertilisés. En fin de compte, cet effet se manifeste presque toujours après 2 ou 3 ans en conteneur ou en bac.

Port touffu, très ramifié

Photos : Plants de Little Miss Figgy dans le champ à Bad Zwischenahn.

Cette caractéristique est finalement beaucoup plus importante pour un port compact. La vigueur de végétation totale se répartit sur différentes tiges puis sur les ramifications. Il en résulte un plus grand nombre de pousses terminales, sur lesquelles les petits boutons floraux des figues d’été de l’année suivante se forment en fin d’automne, c’est-à-dire en fin de période végétative. L’année suivante, ces derniers limiteront à leur tour quelque peu la croissance végétative.

Figuier bifère Twotimer avec figues d’été (figues breba) et figues d’automne

Il faut se représenter les choses de manière tout à fait physique, corporelle. Un bon figuier bifère Twotimer® avec un rendement assez bien réparti de figues d’été et d’automne doit nourrir les fruits non seulement pendant la première moitié de l’année, mais aussi en automne pendant la deuxième moitié, ce qui réduit certainement la croissance végétative. Pour que cet effet combiné s’exerce, il est certain que les variétés doivent avoir un fort rendement significatif en été ; cet effet sur la croissance globale semble plus fort que celui des figues d’automne. – Et bien entendu, la lapalissade horticole reste valable : les variétés peu productives dans leur ensemble auront tendance à avoir une croissance plus vigoureuse et à ne pas avoir de port compact ; chez les variétés extrêmement productives, il faut plutôt s’attendre à une réduction de la croissance végétative.

Croissance en pot — les effets du stress sur les figuiers

Le figuier comestible a une très forte résilience climatique et écologique. Il résiste à la chaleur, à la sécheresse, à l’exiguïté de son espace racinaire, mais aussi à la pénurie d’eau et aux carences nutritionnelles — et y réagit par une végétation fortement réduite, basée essentiellement sur des entre-nœuds extrêmement réduits et courts. Sans doute est-ce l’une des raisons principales pour lesquelles dans les publicités et sur Internet les figuiers présentés comme étant nains sont souvent photographiés ou dessinés en pot. Quasiment tous les figuiers y ont alors une croissance nettement plus compacte…

Photo : Figuier en bac : photographié dans le jardin Wisley de la RHS (Royal Horticultural Society). Figuier compact en bac, le port compact aux tiges plutôt faibles est clairement visible. La ramification est due au fait que l’arbre a été maintes fois rabattu. La faible croissance est due à l’« emprisonnement en pot ».

Photos : le nanisme dû au pot est ici clairement visible. Sur le bois de l’année, le fichier n’a plus que 3 à 5 nœuds, très rapprochés. Comme il est important pour le figuier de survivre, il produit immédiatement encore quelques fruits, dont l’alimentation ralentit encore la croissance végétative.

Variétés de figuiers d’automne fortement taillés

C’est bien sûr une banalité que d’affirmer qu’une taille sévère réduit la croissance. Mais chez la plupart des fruitiers, cette stratégie n’est pas très efficace : une taille sévère ne fait que provoquer à nouveau une croissance extrêmement forte et ne s’avère donc pas efficace à long terme pour contenir la stature de l’arbre. Les figuiers d’automne et les figuiers bifères Twotimer ont cependant la particularité exclusive de pouvoir produire des fruits jusqu’à maturité à la fois sur le bois de l’année et sur la branche fructifère… Si l’on choisit ici une méthode de taille et de conduite produisant une charpente de 50 à 150 cm de hauteur, et si chaque printemps on rabat les tiges de l’année précédente à 1 à 3 yeux, on peut contraindre la croissance. Tout au moins tant que ce régime de taille sévère est maintenu. Le figuier atteint ainsi deux à trois mètres de hauteur, mais jamais plus, car il est taillé chaque année. On peut cependant s’attendre à une belle récolte avec les bons figuiers d’automne ou les figuiers bifères Twotimer®.

Photo : figuier d’automne, rabattu chaque année à environ 120 cm. Les branches fruitières se développent chaque année en haut, les fruits de la récolte d’automne arrivent à maturité entre septembre et novembre.

Outre des variétés appropriées telles que Gustis®Perretta ou Gustis® Morena, il faut pour ce type de culture un bon climat automnal plutôt chaud et de longue durée, pour permettre au plus grand nombre possible de figues d’automne de mûrir. Plus au nord ou en altitude, cette stratégie sera moins efficace.

Comment choisir maintenant des variétés à port compact dans l’assortiment Lubera

Nous avons présenté ci-dessus les variétés les plus compactes, Ficcolino® et Little Miss Figgy®, et expliqué également les raisons de leur compacité. Pour le reste, il faut s’attendre en principe à une croissance moindre chez les variétés bifères Twotimer® bien ramifiées et non divariquées. Le moyen le plus sûr d’obtenir une faible croissance en pot est de l’y laisser pendant quelques années sans trop le gâter. En pleine terre, il convient en fin de compte d’utiliser des variétés de figuiers d’automne précoces ou des variétés bifères à fort rendement automnal, qui seront rabattues chaque année à leur charpente de base.