Même 30 ans après l’introduction sur le marché des premiers pommiers colonnaires, les Ballerina®, ces pommiers inhabituellement minces et au port érigé sont toujours insolites et méconnus. Il est frappant de constater la récurrence des mêmes questions sur le port, la hauteur, la taille et la distance de plantation. Cet article a pour objectif de délivrer de façon claire et nette les principaux conseils sur le pommier colonnaire. Sur notre boutique en ligne Lubera, vous pouvez acheter nos pommiers colonnaires Malini® et en profiter longtemps grâce à nos conseils.
Sommaire
- Acheter un pommier colonnaire...
- Tailler le pommier colonnaire
- Planter les pommiers colonnaires - tout dépend du porte-greffe
- Le pommier colonnaire comme brise-vue
- La bonne distance de plantation des pommiers colonnaires
- Limitation en hauteur des pommiers colonnaires
- Pommiers colonnaires en pot
- Hivernage des pommiers colonnaires en pot
- Éclaircir les pommiers colonnaires
Acheter un pommier colonnaire...
Bon, il faut bien faire un peu de publicité : il est bien sûr préférable de vous procurer un pommier colonnaire chez nous, Lubera® ;-). Dans cette catégorie, nous vous proposons pas moins de 12 pommiers colonnaires Malini® issus de l’obtention Lubera : tous étant résistants à la tavelure, peu vulnérables à l’oïdium et avec une qualité de fruits améliorée par rapport aux anciennes variétés colonnaires. Les pommiers colonnaires modernes doivent impérativement bien résister à la tavelure et leur étiquette ou leur description doit clairement mentionner leur hauteur adulte et leur hauteur au bout de 8 à 10 ans. C’est précisément en matière de hauteur que bien trop de pommiers colonnaires ont littéralement crevé le plafond par le passé. En effet, ils ont été fréquemment greffés sur des porte-greffes à croissance vigoureuse, ce qui certes leur permettait de pousser plus vite en pépinière et d’avoir plus belle allure, mais a provoqué aussi une croissance plus vigoureuse au détriment de leur fertilité. Si vous achetez par conséquent un pommier colonnaire, tenez impérativement compte des indications relatives à la résistance aux maladies cryptogamiques et à la hauteur de végétation. Tous nos pommiers colonnaires sont résistants à la tavelure. Et encore une chose : il n’est pas rare de voir des variétés normales d’un an non ramifiées promues au rang d’arbres ou de pommiers colonnaires, ce qui bien sûr est complètement faux ! Si donc vous découvrez soudainement un pommier colonnaire d’une variété connue (arbre colonnaire Golden Delicious, Jonagold...), il faut à tout le moins faire preuve de prudence. Le port spécifique des pommiers colonnaires n’a rien à voir - ou très peu - avec le traitement en pépinière, mais est dû au mode de croissance de ces variétés, qui combine une dominance apicale extrême (besoin de pousser vers le haut) avec de faibles espacements entre les feuilles et les bourgeons.
Tailler le pommier colonnaire
La taille d’un pommier colonnaire est magnifiquement simple et indiscutablement claire : tous les rameaux latéraux mesurant plus de 20 cm, sont rabattus au printemps à 5-15 cm. Point. Toutefois, et surtout en cas de très forte croissance, on peut pratiquer cette taille deux fois par an, soit une fois au début de la période de végétation fin février et une fois en été lorsque les jours sont au plus long.
Planter les pommiers colonnaires - tout dépend du porte-greffe
Comme pour tous les arbres fruitiers, nous vous conseillons vivement de démêler fortement la motte avant plantation. Pour les plantations d’automne à partir du 1er octobre, nous allons même plus loin et vous conseillons de secouer entièrement la motte avant plantation (et bien sûr d’enlever simultanément les feuilles encore présentes sur l’arbre...). Moins vous enterrez l’arbre à la plantation (c’est-à-dire plus le porte-greffe dépasse du sol jusqu’au point de greffe), moins il sera grand et plus vous l’enterrez (de sorte que le point de greffe soit juste visible au-dessus du sol), plus le petit arbre sera vigoureux. La différence de croissance liée à la profondeur de plantation peut varier de 5 à 20 %. Et enfin, autre donnée importante : tous les pommiers colonnaires sont greffés sur M26 et sur des porte-greffes similaires et ont impérativement besoin d’un tuteur pour être suffisamment stables. La plupart des pommiers colonnaires commercialisés sont greffés sur des porte-greffes bien plus résistants tels que MM106 et MM111 et n’ont pas besoin de tuteur. Mais l’avantage supposé est balayé par la médiocre fertilité de porte-greffes à croissance vigoureuse et par la tendance accrue à l’alternance (fructification un an sur deux seulement des pommiers colonnaires). Et point sans doute crucial : qui souhaiterait vraiment avoir dans son jardin un pommier colonnaire de 5 mètres de haut ? Comment cueillir les fruits, et comment le tailler ? Et les pommiers colonnaires poussent précisément ainsi en hauteur s’ils sont greffés sur des porte-greffes à croissance vigoureuse.
Le pommier colonnaire comme brise-vue
Le brise-vue figure parmi le meilleur et le plus bel emploi des pommiers colonnaires. En hiver, une haie de Malini®, ainsi que Lubera les nomme, est semi-transparente et laisse passer suffisamment de lumière, elle se referme très vite au printemps avec le premier débourrement et les merveilleuses fleurs. Sans oublier la récompense de la récolte à l’automne. Il suffit de tendre la main, de cueillir et de croquer la pomme... Nous vous conseillons surtout comme plantes de haies les pommiers colonnaires Malini® à croissance vigoureuse, qui peuvent atteindre 3 à 3,5 m de hauteur en huit ans : Malini® Dulcessa, Fresco, Equilibro, Cuckoo mais aussi les nouveautés actuelles murissant en septembre Malini® Mannequin et Malini® '. Malini® Subito, Pronto et Greenlight forment en 7 à 8 ans une haie nettement plus compacte (d’une hauteur de 1,8 à 2,5 m de hauteur).
La bonne distance de plantation des pommiers colonnaires
Nous vous conseillons de respecter un espacement de 40 à 50 cm entre les arbres pour créer une haie. Les variétés très élancées Mannequin et Topmodel peuvent même être un peu rapprochées, tandis que les variétés à port plus large Fresco et Equilibro devront être un peu plus espacées. Je trouve les plantations par 3 très esthétiques, où 3 pommiers colonnaires (si possible de différentes variétés) sont implantés en triangle à 50-70 cm de distance ; une plantation de ce type donne l’impression au bout de quelques années qu’il s’agit d’un seul et même pommier.
Limitation en hauteur des pommiers colonnaires
Comme indiqué, les principales mesures pour limiter la hauteur sont le recours aux bonnes variétés (c’est-à-dire connaître les différentes vigueurs de végétation des variétés de pommiers colonnaires : nous avons divisé notre gamme en 2 groupes) et un porte-greffe à croissance plus faible. Cette raison nous conduit précisément à utiliser le porte-greffe M26 ainsi qu’indiqué ci-dessus, et non des porte-greffes à croissance plus vigoureuse.
Si toutefois vous trouvez que le pommier colonnaire est trop haut, nous vous conseillons de rabattre le dernier rameau annuel du centre juste au-dessus de la base (l’extrémité du rameau de l’année passée). Le printemps suivant, les rejets doivent être réduits à la formation d’une tige centrale, de sorte à éviter toute formation de buisson au-dessus. Au terme de 2 à 3 ans, il est possible de répéter toute l’opération, à la différence près que la taille sera opérée sur la base d’il y a 2 ou 3 ans. Cette base est très facilement identifiable sur un pommier colonnaire.
Après avoir limité l’arbre en hauteur, il s’avère en effet utile d’attendre 2 ou 3 ans et de laisser pousser le pommier colonnaire un peu au-delà de la limite, car c’est alors la partie supérieure de la couronne ayant eu un « excès de croissance » qui commencera à fructifier. La croissance supplémentaire est ainsi très naturellement limitée et contenue par les besoins énergétiques des fruits.
Pommiers colonnaires en pot
Il est bien sûr très plaisant d’avoir un pommier colonnaire en pot sur un balcon ou une terrasse ou de l’utiliser pour embellir de part et d’autre une entrée ou un passage. Nous vous conseillons à cet effet les variétés de pommier colonnaire à port compact tels que Malini® Subito, Malini® Pronto ainsi que Malini® Greenlight. En pleine terre, ils mesureront 1,8 à 2,2 m de haut au bout de 8 ans environ, contre 1,5 m en pot. La règle générale s’applique en matière de taille du pot : plus c’est grand, mieux c’est ! Le bac d’un pommier colonnaire devrait toutefois avoir une capacité d’au moins 30 l au début. Un pot de 50 l est encore mieux approprié, car il offre une meilleure tenue à l’arbre qui pousse en hauteur et risque moins de se renverser. Comme pour toutes les plantes en pot, veillez à assurer un bon drainage avec du gravier grossier ou des morceaux de polystyrène, et il s’avère également utile la plupart du temps de percer des trous de drainage supplémentaires. Pour une culture à long terme, nous vous conseillons de choisir un bac de couleur claire, mais en aucun cas noir, au risque qu’il ne se réchauffe trop en hiver et ne berne l’arbre en lui donnant l’illusion que les conditions climatiques sont meilleures. Nous vous conseillons d’utiliser un terreau très consistant pour plantes en bac, achetez de préférence le terreau fertile n°1 Lubera. L’engrais longue durée Frutilizer convient tout à fait, à raison de 20 g par an par 5 l de volume de pot. Épandez l’engrais fin février ou en mars dans différents trous du pot, et de préférence à différentes hauteurs.
Hivernage des pommiers colonnaires en pot
Pour l’hivernage choisissez un emplacement ombragé et protégé avec le moins possible de soleil direct. Si les températures descendent sous les -5°C, protégez le bac et la partie inférieure du tronc avec un matériau isolant. La protection contre la chaleur et le rayonnement solaire est ici plus importante que la protection contre le froid.
Éclaircir les pommiers colonnaires
Il s’avère utile d’éclaircir les pommiers colonnaires. La chute naturelle des fruits se produit en juin : l’arbre se déleste des fruits en surnombre, dont il suppose qu’il ne pourra ni les nourrir ni les mener à pleine maturité. Il ne faut donc pas s’inquiéter si vous voyez tout d’un coup beaucoup de petits fruits jonchant le sol. Si après cette chute naturelle, il reste encore de nombreux bouquets floraux de deux ou trois fruits, il est conseillé de tous les éclaircir à 1 ou 2 fruits. Ceci permet de s’assurer qu’après le développement des fruits de l’année, le pommier colonnaire conservera suffisamment de force pour former les boutons floraux pour la récolte de l’année suivante.
Retrouvez encore plus d’astuces sur le pommier colonnaire dans notre dossier Fruitier colonnaire.
pommiers colonnaires
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Unfortunately we are unable to supply plants or scions as we do not ship to North America.
Best regards
Your Lubera Team