La plantation de fraisiers dans le jardin, dans la fraiseraie ou comme petite haie fruitière de fraisiers des quatre saisons Alexandria autour du potager est toujours d’actualité. De nouvelles possibilités s’offrent désormais à vous avec le fraisier « Ewigi Liebi », les fraisiers grimpants et retombants et les fraisiers d’ornement et gourmands Double Pleasures®. Ils sont par ailleurs tous disponibles sur la boutique Lubera. La plantation de fraisiers réussit même dans une rocaille, à condition que seuls quelques rayons de soleil permettent à ces fruits savoureux de se développer, de mûrir et de développer leur arôme (et que les racines trouvent un peu de terre pour se développer). Il est même possible d’en cultiver en pot ou en caissette sur un balcon au onzième étage, une alternative intéressante et surtout savoureuse aux traditionnelles et ennuyeuses jardinières de géraniums, pétunias, bégonias et œillets communs. Nous répondons dans cet article à vos questions les plus importantes : Comment planter les fraisiers, quel est le meilleur emplacement, comment entretenir les fraisiers, quel âge peuvent atteindre les fraisiers, comment fonctionne la culture en pot et, last but not least, comment récolter et conserver les fraisiers ?
Regardez ici la vidéo sur la manière de planter des fraisiers :
Sommaire
- Les origines des fraisiers
- Quels sont les différents types de fraisiers ? (Vidéo)
- Bien choisir la variété
- Quand planter des fraisiers en pleine terre ?
- Le bon emplacement pour les fraisiers
- Améliorer le sol avant de planter des fraisiers
- Espacement des plants de fraisiers à la plantation
- À quelle profondeur faut-il planter les fraisiers ?
- Plantation de fraisiers en bac ou en pot
- Fertilisation de fraisiers en pot
- Quelle est la durée de culture et de récolte d’un même plant de fraisier ?
- Entretenir les fraisiers- les 5 conseils de culture essentiels
- Fertiliser les fraisiers
- Multiplier soi-même les fraisiers Lubera®
- Multiplication par semis
- Les fraises sont saines - planter des fraisiers, un incontournable
- Mesures phytosanitaires contre les ravageurs et les maladies des fraisiers
- Maladies fongiques des fraisiers
- Récolter les fraises
- Conservation et utilisation
- Conserver les fraises : Ne pas les laver après la récolte
- Congeler les fraises : Voici comment procéder !
Les origines des fraisiers
En Europe, l’utilisation de la fraise des bois (Fragaria vesca), très aromatique, jouit d’une longue tradition. La fraise des bois ne se prête pas à la culture à grande échelle, même si des tentatives ont eu lieu au Moyen Âge. Les fruits sont tout simplement trop petits et en nombre bien trop faible pour cela. Les espèces importées du Nouveau Monde n’ont pas réussi à s’imposer pour diverses raisons, mais ont chacune apporté leur contribution à la sélection. Ce n’est que vers 1750 que le croisement de la fraise de Virginie (Fragaria virginiana) et de la fraise du Chili (Fragaria chiloensis) a donné naissance à la fraise des jardins (Fragaria × ananassa), à gros fruits aromatiques. Le fraisier des jardins est à la base de la plupart des variétés de fraisiers que l’on trouve aujourd’hui.
Pendant longtemps, la fruiticulture professionnelle ne fixait qu’un objectif aux sélectionneurs : obtenir des fruits toujours plus gros, à maturation rapide et insensibles à la pression. Reléguer la saveur au rang d’accessoire était alors pris en considération ou accepté comme effet secondaire.
Aujourd’hui, un changement de mentalité s’est opéré, surtout dans la culture privée des fraisiers. On accorde à nouveau plus d’importance au goût, à l’arôme et à la robustesse des plantes. Les anciennes « variétés de grand-mère », comme la Mieze Schindler, connaissent un retour en force ou sont « reproduites » à dessein. Lubera vous propose un vaste assortiment de fraisiers les plus divers.
Quels sont les différents types de fraisiers ? (Vidéo)
On distingue généralement les fraisiers non remontants et les fraisiers remontants.
Les fraisiers non remontants fleurissent et fructifient successivement. La phase de floraison est suivie de la phase de fructification puis de maturation. La durée de la récolte s’étend sur 2 à 3 semaines environ. Celle-ci peut néanmoins être prolongée en choisissant des variétés à fructification différente (précoce, moyenne et tardive).
Les fraisiers remontants fleurissent et fructifient simultanément. La quantité de fruits n’est pas aussi élevée que pour les fraisiers non remontants, mais vous pouvez récolter la même variété sur une période beaucoup plus longue. Cette espèce est également appelée « fraisiers des quatre saisons ».
Vidéo : Fraisiers remontants - comment et quand les planter ?
Bien choisir la variété
Le choix des variétés est presque infini. Chez Lubera, nous nous sommes fixé pour objectif, dans notre propre département de sélection, de cultiver des fraisiers robustes, faciles à cultiver et extrêmement savoureux. À ceci s’ajoute pour certaines variétés, la valeur ornementale des fleurs érigées, rouges et roses. Il serait trop long d’énumérer ici toutes les variétés de fraisiers, mais je me limiterai donc aux variétés les plus vendues et les plus réussies du programme de sélection Lubera®.
- La fraise de jardin remontante la plus sucrée : Parfum Ewigi Liebi®
- Le fraisier de jardin non remontant le plus croquant et le plus fruité, à rendement énorme : Parfum Schweizerherz®
- le fraisier de jardin tardif non remontant, à fruits intégralement rouges : Frutium® Bonneure®
- Fraisier d’ornement à fleurs blanches et fruits superaromatiques : Parfum Fraisibelle®
- Fraisier à fleurs roses avec une cascade de stolons fleurissant et fructifiant en même temps : Double Pleasure® hanging Pink Wonder®
- les fraisiers couvre-sol : Fraisier des quatre saisons Alexandria sans stolons ; fraise des bois avec stolons
Photo : Fraisier Frutium® Bonneure® - le fraisier de jardin fruité, moyennement tardif, aux fruits intégralement colorés
Quand planter des fraisiers en pleine terre ?
En théorie, vous pouvez planter des fraisiers pendant toute la saison de jardinage. Toutefois, il est recommandé de les planter de juillet à début octobre ou de mi-mars à mai. Une plantation à ces périodes se répercutera positivement sur la récolte.
Et maintenant, la variante un peu plus compliquée : Les fraisiers non remontants, qui fructifient en mai/juin, forment les boutons floraux l’année précédente, lorsque les jours raccourcissent. Il est donc judicieux de les planter entre juillet et septembre, pour qu’ils développent leurs fleurs pour l’année suivante et inaugurent leur première année de production sous les meilleurs auspices. Ceci n’est pas nécessaire pour les variétés remontantes, de plus en plus populaires, car elles fructifient toujours pendant la période de végétation. Dans ce cas, il faut bien sûr privilégier la plantation de printemps, pour profiter largement de toute la saison à venir. La plantation de variétés remontantes en été et en automne peut parfois s’accompagner d’une absence de floraison, car elles doivent d’abord effectuer un premier repos hivernal avant de fleurir normalement. Il est important de savoir qu’en règle générale, les fraisiers sont rustiques et vivaces. La plante redémarre « correctement » au printemps et produit des fleurs et des fruits pendant toute la période de végétation.
Photo : Fraisier remontant Parfum Fraisonette® - rendement énorme et fruits au parfum intense de fraise
Le bon emplacement pour les fraisiers
Le choix de l’emplacement adéquat est décisif pour réussir la culture des fraises. Recherchez dans votre jardin un endroit bien ensoleillé et abrité du vent. Le sol doit être humifère et plutôt léger. En sol humide ou détrempé, la pourriture grise attaque rapidement les fraisiers.
Important : Il ne faut pas avoir cultivé de fraisiers sur l’emplacement choisi pendant au moins les 4 à 5 années précédentes, au risque, dans le cas contraire, que les fraisiers soient vulnérables à la pourriture des racines et du collet. Une culture précédente de pommes de terre peut également s’avérer problématique. Sinon, il faut transplanter vos fraisiers.
Notre conseil : Plantez de préférence les fraisiers après une culture de légumineuses comme des haricots. Les nodosités fixatrices d’azote se formant dans la zone racinaire sont une aide inestimable au démarrage des fraisiers.
Améliorer le sol avant de planter des fraisiers
Quelle que soit la nature du sol, veillez à ce que la terre ait le plus fort taux d’humus possible. L’humus ameublit et draine considérablement les sols lourds et argileux beaucoup plus aérés et perméables, ce qui réduit significativement le risque de formation d’humidité. Et une teneur plus élevée en matières organiques dans un sol sableux et léger accroît la capacité de rétention d’eau et des nutriments - ce qui aide aussi les plantes assoiffées et affamées. L’amélioration du sol est d’autant plus intéressante pour les fraisiers qu’il s’agit d’une culture vivace et qu’ils doivent fournir un rendement élevé durant 2 à 4 ans après la plantation.
Au moins 14 jours avant la plantation, bêchez en profondeur à l’endroit prévu et faites un apport généreux de compost et d’un peu de fumier (décomposé ; et frais uniquement en automne). Si vous n’avez pas de compost disponible, je vous conseille de commander et d’utiliser le terreau fertile n° 2 à hauteur d’un sac environ par m² de fraiseraie.
À propos de la culture ayant précédé la plantation de fraisiers : les planches idéales sont celles ayant accueilli auparavant des légumineuses (qui enrichissent le sol en azote) ou des pommes de terre précoces. Au moins 15 jours avant la plantation de fraisiers, récoltez l’ensemble de la planche et désherbez-la. Le sol aura ainsi encore un peu de temps pour se reposer et peut, si nécessaire, être fertilisé et arrosé en profondeur.
Espacement des plants de fraisiers à la plantation
Respectez un espacement de 20 à 30 cm sur le rang et 40 à 70 cm entre les rangs.
Pour les fraisiers couvre-sol ou une prairie de fraisiers, comptez 6 plants par mètre carré.
À quelle profondeur faut-il planter les fraisiers ?
Revenons à l’aspect technique de la plantation des fraisiers: À quelle profondeur faut-il planter les jeunes plants ? Cette question est effectivement importante. Un bon repère est qu’après la plantation, la motte des fraisiers soit à peine recouverte de terre tandis que leur cœur (là où les nouvelles feuilles et fleurs naissent) reste bien visible.
Photo : Le petit cœur de la plante sert de repère. Il doit être encore bien visible.
Plantation de fraisiers en bac ou en pot
« Double Pleasures® Hanging Pink Wonder® », le fraisier remontant Parfum® « Ewigi Liebi® », ou retombant Freejumper et le fraisier grimpant Free Climber peuvent être cultivés en pot et offrent de plus d’excellents rendements - sans même parler de leur esthétique unique. Jardinières, seaux ou encore tout récemment sacs plastiques remplis de terreau, conviennent parfaitement à la plantation de fraisiers, d’autant plus qu’ils permettraient ainsi de résoudre les problèmes bien connus de rotation culturale auxquels nous sommes souvent exposés dans les petits jardins par manque de place pour l’alternance. En revanche, il convient de renouveler légèrement la terre des bacs, jardinières, balconnières et autres sacs, la terre des bacs, des jardinières, des balconnières ou des sachets, alors même que les fraisiers peuvent se développer tout à fait indépendamment de la nature du sol du jardin. Bien entendu, les mêmes conseils que pour la culture en pleine terre s’appliquent ici aussi : placer les fraisiers au soleil ou légèrement à mi-ombre - ce dernier point étant particulièrement important en cas d’exposition sud très chaude, où les fruits très exposés peuvent parfois subir des coups de soleil. Trop protégés, les fraisiers restent trop longtemps humides, même en pot ; il est donc préférable de choisir un emplacement un peu plus aéré. Les pots de 5 l et plus conviennent bien, mais ne permettent de ne cultiver qu’un seul plant, tandis qu’un pot à géranium peut accueillir 3 à 4 fraisiers et un bac de 10 l 3 à 6 fraisiers. Comme substrat, nous recommandons vivement le terreau pour plantes en bac (notre terreau fertile n°1), car sa structure est plus stable que celle d’un terreau normal, et favorise ainsi la croissance du fraisier - une vivace - sur plusieurs années. Bien entendu, comme toujours pour les cultures en bacs, il est extrêmement important qu’ils soient dotés de trous de drainage suffisamment grand, les fraisiers détrempés ayant tendance à développer des maladies cryptogamiques liées aux racines, comme la pourriture racinaire. Ne placez pas les fraisiers en pot dans un cache-pot qui conserve l’eau et fait pourrir les racines secondaires. Vous pouvez ensuite les cultiver sur le balcon.
À cette occasion, laissez libre cours à votre imagination de jardinier, en combinant différentes couleurs de fleurs, différents moments de maturation et aussi différents ports (fraisiers retombants et fraisiers grimpants par exemple). Enfin, il existe de magnifiques plantes compagnes des fraisiers pour créer de véritables surprises.
Photo : fraisier Parfum « SchweizerHerz® » - fraise rouge à l’extérieur, blanche à l’intérieur, absolument succulente !
Fertilisation de fraisiers en pot
L’engrais saisonnier à diffusion lente Frutilizer plus convient parfaitement à la culture en bac, à raison de 20 à 30 g par 5 l de volume de pot. Pour les fraisiers remontants de la série Parfum ou les fraisiers Double Pleasure®, il est également judicieux d’apporter tous les quinze jours d’avril à août - soit en pleine période de végétation - 20 g de Frutilizer® Instant Bloom (une cuillère de mesure pleine) dissous dans 10 l d’eau. Cette fertilisation soutient la plante dans sa floraison continue qui se produit en même temps que la maturation des fruits - un véritable travail d’Hercule végétal.
Planter des fraisiers en cultures associées
Les cultures mixtes sont aujourd’hui à la mode. Le concept de culture associée est le suivant : Certaines plantes de jardin s’entendent bien entre elles, tandis que d’autres se supportent mal.
Vous pouvez sans problème planter ces légumes à proximité directe des fraisiers :
- Ail
- Oignons
- Poireaux
- Ciboulette
- Radis
- et haricots nains
Non seulement ils s’entendent bien entre eux, mais dans le cas de l’ail et des oignons, ils éloignent également les parasites tels que les limaces et les vers des fraisiers.
Quelle est la durée de culture et de récolte d’un même plant de fraisier ?
Les fraisiers sont en fait des plantes vivaces, des plantes herbacées, mais persistantes. Cela vaut aussi bien pour les variétés de fraisiers non remontants que remontants. Les fraisiers non remontants ne le sont que dans la mesure où ils ne fructifient qu’une fois par an, sur les fleurs formées au cœur de la plante au début de l’été et à l’automne. Mais ce mécanisme se reproduit bien sûr plusieurs années de suite.
Mais combien de temps peut-on cultiver un même plant sans que la qualité et la quantité de la récolte ne diminuent trop ?
Au fil des ans, en effet la « couronne » du fraisier s’élargit et s’épaissit, il produit de plus en plus de fleurs et donc de fruits. Mais bientôt, cette croissance est trop forte, ce qui se fait au détriment de la taille et de la qualité des fruits. De plus, au fil des années, des maladies, surtout des virus, peuvent contaminer les fraisiers, se répercutant alors négativement sur la qualité et la récolte.
L’expérience montre qu’il est judicieux de cultiver les fraisiers pendant 2 à 3 ans. Ensuite, les plants peuvent être multipliés encore une fois par stolons que l’on repiquera dans un nouveau parterre. Mais 5 à 6 ans après, au plus tard, il faut absolument acheter et planter de nouveaux fraisiers exempts de maladies. Les pépiniéristes disposent de techniques spéciales qui garantissent la production de jeunes plants exempts de virus. Chez Lubera, les plantes mères destinées à la multiplication sont sélectionnées selon un processus complexe, puis testées pour la présence de viroses et, le cas échéant, en sont débarrassées et enfin multipliées par culture de tissus. Nous pouvons ainsi mettre à votre disposition le meilleur matériel de base possible.
Entretenir les fraisiers- les 5 conseils de culture essentiels
Pailler : Il est judicieux, surtout pour les fraisiers non remontants qui fructifient en juin, de pailler les fruits et les feuilles avant qu’ils ne soient mûrs (c’est-à-dire avant la formation de la couleur rouge des fruits). Ce système permet d’isoler les fruits de la terre et du sable et favorise leur séchage. Par conséquent, ils ont moins tendance à pourrir, même s’ils restent un peu plus longtemps sur le fraisier pour mieux mûrir.
Éliminer les stolons : On peut éliminer en permanence les stolons si l’on ne veut pas multiplier soi-même les fraisiers, à l’exception des fraisiers grimpants et retombants (qui ne prennent finalement l’habitus de croissance souhaité que grâce aux stolons). Ils soustraient l’énergie nécessaire à la fructification et la formation de fleurs.
Laisser les stolons et même les stimuler : Comme nous l’avons mentionné, les fraisiers grimpants et retombants ont besoin de stolons pour leur type de croissance spécifique : on peut les stimuler en supprimant les premières inflorescences au printemps après le débourrement, ce qui donne plus de force et de sève pour leur formation.
Tailler les fraisiers : Il faut tailler les fraisiers non remontants en été, une fois les derniers fruits récoltés, c’est-à-dire supprimer tout le feuillage (mais uniquement les feuilles entièrement déployées), afin que la plante puisse se reconstruire de manière saine. La plante commence alors immédiatement et de façon plus conséquente à former de nouvelles ébauches florales à l’intérieur - pour le rendement de l’année suivante. Idéalement, il faudra de plus fertiliser les plantes. Les fraisiers remontants seront taillés au printemps, avant le débourrement, de manière à ôter toutes les feuilles malades ou à moitié pourries sur la plante. Attention : il ne faut cependant pas tailler le petit cœur vert au centre.
Rotation culturale : ne cultivez pas de fraisiers à un emplacement en ayant accueilli auparavant : il faut respecter une pause de trois années au moins entre deux cultures de fraisiers. Il n’est pas non plus conseillé de cultiver des fraisiers à un endroit où des fruitiers ou des rosiers ont été plantés (au cours des 15 à 20 dernières années). Comme les fruitiers, les rosiers et les fraisiers sont des rosacées, une culture trop proche peut entraîner des chutes de croissance. Les rosacées ne devraient pas être plantées à la suite de rosacées.
Vidéo : Tailler les fraisiers.
Fertiliser les fraisiers
Les fraisiers sont une nourriture précieuse pour nous autres, humains, mais ils doivent bien sûr s’alimenter. L’amour et les soins humains ne suffisent pas ;-).
Si vous avez déjà bien fertilisé la plate-bande avec du terreau fertile n° 2 ou du compost (en déposer 5 à 10 cm, puis l’incorporer), il n’est pas nécessaire de fertiliser directement juste après la plantation. 3-4 semaines plus tard environ, il est possible d’apporter un engrais minéral comme l’engrais complet Frutilizer Plus, également très riche en matières organiques : Selon la fertilité du sol, épandez environ 50 à 100 g d’engrais complet Frutilizer® par m² à incorporer par un léger binage. Effectuez une nouvelle fertilisation estivale pour les fraisiers non remontants après la récolte fin juin ou en juillet, ainsi que pour les fraisiers remontants, au plus tard à la mi-août : lors de cette deuxième fertilisation, il est également possible d’épandre et d’enfouir environ 50 g d’engrais complet Frutilizer® plus par m² de fraisiers. Cette fertilisation estivale est également importante pour les variétés de fraisiers non remontants qui, à première vue, ne produisent plus rien après la récolte, car elle les aide à former en toute opacité les nouvelles fleurs au cœur de la plante pour le printemps suivant.
Si les fraisiers s’affaiblissent soudainement, que leurs feuilles jaunissent ou que leur croissance s’arrête, vous pouvez leur donner un supplément d’engrais avec Frutilizer® Instant Bloom (à raison de 20 g dissous dans 10 l d’eau).
Multiplier soi-même les fraisiers Lubera® (vidéo)
Les fraises Lubera® ne sont pas seulement délicieuses, elles sont aussi très saines. Afin de récolter en permanence des fruits savoureux et de qualité, renouvelez les plants au plus tard après trois ans de culture, au risque qu’ils ne se fatiguent et s’épuisent, ce qui se traduit par une baisse des rendements et un amoindrissement de leur santé.
Bien entendu, vous pouvez à tout moment acheter des fraisiers Lubera® en guise de réapprovisionnement chez nous ou dans des jardineries. Mais il existe une autre solution. Multiplier les fraisiers n’a rien de sorcier, d’autant plus qu’ils y collaborent bien volontiers. Les fraisiers ont en effet une forte tendance à marcotter. Profitez de cette propriété et multipliez vous-même vos fraisiers.
Pendant les trois années classiques de culture, procédez comme suit :
- Année 0 - plantation : La nouvelle plantation se fait soit au printemps, soit en août/septembre, à l’emplacement optimal.
- Année 1 : c’est l’année du premier rendement complet. Récoltez les fraises et laissez les plants sur la plate-bande.
- Année 2 : c’est la deuxième récolte avec les mêmes plantes. En mai/juin, choisissez des plants vigoureux et productifs pour les multiplier. Laissez ici quelques stolons vigoureux qui, une fois enracinés, seront déterrés fin juillet/début août et repiqués dans une nouvelle plate-bande.
- Année 3 : récolte des plants que vous avez multipliés vous-même ; en août/septembre, faites une nouvelle plate-bande de fraisiers neufs Lubera®
Conseil : Les plants qui ont donné un rendement élevé devraient être repérés pendant la période de fructification, par exemple avec un petit bâtonnet. Cette méthode permet de voir les plants donnant les meilleurs stolons.
Vidéo : Multiplier les fraisiers soi-même.
Multiplication par semis
Le semis est une autre méthode de multiplication. Pour cela, il est possible d’acheter des graines dans les magasins spécialisés ou de les prélever sur des fruits existants : séchez d’abord une fraise. Retirez ensuite les petits points jaunes visibles à l’extérieur de la peau : les graines ou « akènes ».
Peu importe leur origine : ces graines peuvent être semées de février à septembre, dans de petits pots ou des plateaux de semis à une température d’au moins 16 °C (serre ou appartement). Il est important de ne recouvrir le semis que d’une fine couche de terre et de le maintenir toujours humide. Les premiers germes apparaissent au plus tôt après deux semaines.
Lorsque les plantules atteignent environ cinq centimètres de haut, il faut les repiquer. Il est judicieux de les planter d’abord individuellement dans des pots de fleurs, mais il est également possible de les repiquer en pleine terre. Dans ce cas, respectez un espacement de 20 cm entre chaque plant de fraisier. Les plantes mères qui ne donnent plus ou peu de rendement peuvent ensuite être éliminées.
Attention : sauf pour quelques hybrides F1 ou des fraisiers des quatre saisons, les semis ne sont pas conformes à la variété, ce qui signifie que si vous semez les graines de vos fraisiers, vous obtiendrez des plants et aussi des fruits très différents. Par conséquent, la multiplication végétative par stolons est préférable à la multiplication générative par graines.
Les fraises sont saines - planter des fraisiers, un incontournable
L’effet bénéfique du jardinage sur la santé est bien connu, mais cet effet est amplifié lorsque l’on cultive des fruits sains - même si, comme pour les fraisiers, ce ne sont que des faux fruits : Non seulement l’exercice sain à l’air libre s’avère bénéfique, mais la nourriture saine produite maison peut également déployer ses effets positifs. On pourrait même aller plus loin : Dans le meilleur des cas, un cercle vertueux se développe et s’autoentretient : la perspective d’obtenir des fruits savoureux incite à jardiner et la nourriture saine renforce à son tour les forces physiques et mentales. Dans notre livre sur le jardinage, nous avons rassemblé pour vous une multitude de délicieuses recettes à base de fraises : Tiramisu aux fraises, tarte aux fraises,
Intéressant : les chiens aussi peuvent manger des fraises.
Mesures phytosanitaires contre les ravageurs et les maladies des fraisiers
Que pouvez-vous faire vous-même pour maintenir durablement vos fraisiers en bonne santé et obtenir une récolte abondante ?
À la plantation de fraisiers, le choix de l’emplacement est décisif. Les fraisiers aiment les endroits ensoleillés. En cas d’humidité stagnante, la pourriture grise a tendance à s’installer. Les sols légèrement perméables et humifères sont parfaits. Changez impérativement d’emplacement tous les 4 ans. Le nouvel emplacement ne doit pas avoir accueilli de fraisiers depuis au moins 4 ans. Pour que les fraisiers puissent sécher rapidement après la pluie ou l’arrosage, espacez les plants. Associez-les à des oignons ou de l’ail pour lutter contre les tarsonèmes du fraisier. En ce qui concerne l’anthonome du fraisier, ramassez et détruisez les inflorescences desséchées tout au long de la floraison. Seules des variétés de fraisiers robustes permettent de lutter contre l’apparition de la pourriture racinaire. La drosophile de la cerise peut également s’avérer problématique pour les fraisiers.
Les limaces sont la hantise de tout fraisiculteur. Vous avez le choix entre des barrières mécaniques comme des aiguilles de pin, des colliers anti-limaces et des bandes de cuivre, ou des produits chimiques tels que des granulés anti-limaces ou encore des pièges à bière. Le ramassage des limaces n’est efficace que si vous le faites tout au long de la journée. Disposez de grandes feuilles de rhubarbe. Les limaces s’y réfugient dessous pour se protéger du soleil brûlant de midi, ce qui vous permet de récolter précisément ces mollusques.
Maladies fongiques des fraisiers
Outre les ravageurs animaux, une humidité élevée, un temps chaud et humide ainsi qu’une forte teneur en azote dans le sol favorisent un autre danger pour la culture des fraisiers : les champignons. La pourriture grise pénètre dans la plante pendant la floraison ; les fruits atteints sont recouverts d’un « feutre fongique » gris.
Comme les spores du champignon se propagent de plus en plus, il est indispensable de traiter avec un produit phytosanitaire adéquat. L’oïdium du fraisier apparaît dès le printemps : Les feuilles, les fleurs et les fruits sont recouverts d’un feutrage blanc. Les feuilles prennent une couleur rougeâtre-violacé et s’enroulent vers le haut. Il faut ici aussi utiliser un produit phytosanitaire ou éliminer complètement la plante.
Récolter les fraises
Les premières fraises mûrissent en juin. Lorsque les baies ont atteint une bonne taille et qu’elles sont uniformément rouges, vous pouvez commencer à les cueillir, si possible avec leur pédoncule, ce qui permet de les conserver plus longtemps, car ce sont des fruits délicats.
Récoltez les fraisiers non remontants tous les deux jours : Les fraisiers non remontants arrivent à maturité pendant la saison classique des fraisiers, de fin mai à juin, c’est-à-dire qu’ils mûrissent assez rapidement. Dans ce cas, il est de faire une cueillette tous les deux jours, pour en profiter au maximum.
Cueillez les fraisiers remontants tous les 3 ou 4 jours : les variétés de fraisiers remontants comme Ewigi Liebi mûrissent durant toute la période de végétation, ce qui signifie qu’il faut aussi un peu plus de temps pour que les nouveaux fruits arrivent à maturité. Il est donc judicieux de vérifier tous les 3 à 4 jours si les fraises sont mûres.
Cueillir les fraises avec leur calice : Les fraises se récoltent avec le calice, en pinçant le pédoncule, situé au-dessus, entre le pouce et l’index. Si l’on cueille simplement les fraises mûres en les ôtant du pédoncule, le calice et une partie du cône restent sur la plante, ce qui blesse trop le fruit et altère par conséquent sa capacité de conservation.
Cueillir le matin à la fraîche : Récoltez toujours les fraises à la fraîche le matin, et non le midi ou l’après-midi lorsqu’il fait chaud. Les fruits peuvent alors être refroidis plus rapidement au réfrigérateur et se conservent nettement mieux jusqu’à leur consommation finale ou leur transformation.
Conservation et utilisation
Pour un premier stockage intermédiaire, il est recommandé d’utiliser un panier en copeaux de bois classique, car les fraisiers aiment l’air. N’empilez pas inutilement les fruits les uns sur les autres, car ils sont très sensibles à la pression.
Les fraises ne se conservent pas longtemps (environ 2 jours au réfrigérateur). Il faut donc les utiliser le plus vite possible. Elles restent ainsi présentables visuellement et conservent leur arôme délicat. Ma grand-mère en faisait des conserves qu’elle stockait au cellier. Aujourd’hui, cette pratique a été remplacée par la congélation. Vous disposez ainsi de fraises toute l’année. La différence de goût entre fraises en conserve et fraises fraîches est très nette. Utilisez donc les fraises immédiatement en tarte, en yaourt maison aux fruits, en smoothie, ou tout simplement en grignotage direct. La confiture de fraises maison est également très appréciée.
Conserver les fraises : Ne pas les laver après la récolte
Pour conserver correctement les fraises, ne les laver en aucun cas : il faut les conserver avec le pédoncule et le calice dans un endroit frais, tels la cave ou le bac à légumes du réfrigérateur. Elles s’y conserveront pendant un à deux jours. Les fraises sont facilement meurtries. Évitez si possible de les superposer au stockage. Un récipient plat ou une plaque de cuisson recouverte de papier essuie-tout conviennent parfaitement.
Il est important de ne stocker que des baies intactes. Éliminez les fraises entièrement ou partiellement blettes, tout comme celles ayant moisi. Certains ne coupent que les parties moisies. Ce n’est pas suffisant ! Même si elle n’est pas encore visible, la moisissure s’étend à tout le fruit. Par conséquent, supprimer la partie abîmée embellit certes le fruit, mais n’élimine pas pour autant la moisissure proprement dite.
Congeler les fraises : Voici comment procéder !
Congelez les fruits si vous en avez de grandes quantités et/ou si vous souhaitez les « stocker » pendant une longue période. La durée de conservation au congélateur est de deux ans.
Avant de les congeler, lavez-les soigneusement. Éliminez les fruits moisis, blets, pourris et endommagés et ôtez les calices et les pédoncules des fruits sains. Placez-les ensuite sur une plaque de cuisson ou dans un plat peu profond pour les congeler. Une fois congelés, ils peuvent être reconditionnés dans une barquette ou un sachet ; cette méthode permet leur permet de conserver leur forme.